Stade Rennais : les 3 signes d’une crise profonde à Rennes
Battu par l’AS Monaco malgré un but sublime de Ludovic Blas (1-2), le Stade Rennais traverse une période difficile et affiche des signes qui esquissent un début de crise profonde. Analyse.
Battu par l’AS Monaco malgré un but sublime de Ludovic Blas (1-2), le Stade Rennais traverse une période difficile et affiche des signes qui esquissent un début de crise profonde. Analyse.
L'optimisme de Julien Stéphan après la défaite d’hier ferait presque plaisir à voir. « Je comprends que vous tiriez ces conclusions au vu des résultats mais j’ai vu beaucoup de progrès, a-t-il analysé. Moi, je regarde comment évolue l’équipe et là-dessus j’ai vu beaucoup de signaux encourageants. Comme toute défaite, elle est douloureuse. Surtout quand tu as fait tout ce que tu devais pour mettre en difficulté Monaco, qui a été très efficace. Je n’ai pas beaucoup de reproches à faire à mon équipe. On a été devant eux sur tous les paramètres du jeu. »
Le coach du Stade Rennais semble oublier que son équipe reste sur une seule victoire lors des six derniers matches et son groupe pourrait l’avoir lâché. « Quand on regarde les dernières semaines rennaises, ça commence à faire beaucoup. Ça ne prend pas avec Julien Stéphan et je ne vois pas d'amélioration au fur et à mesure des matchs », a analysé Walid Acherchour sur RMC Sport. Le journaliste Anthony Clément s’inquiète pour l’avenir de Stéphan dans L’Équipe. « Julien Stéphan peut trembler, car un entraîneur va bien finir par tomber. »
En moins d’un an, le Stade Rennais a connu deux présidents, deux directeurs sportifs et deux coaches différents, plus de dix arrivées et dix départs de joueurs. Un vrai tourbillon confirmé par la famille Pinault, qui a de nouveau revu sa stratégie cette semaine en changeant de président : Arnaud Pouille à la place d’Olivier Cloarec. Tous ces changements dénotent une instabilité chronique à la tête du club breton, bien remarqué par le journaliste d’Ouest France Laurent Frétigné :
« L’éviction du remarquable Olivier Cloarec prouve que les Pinault sont complètement hors sol, coupés des réalités du terrain, et finalement à mettre dans le même panier que ce foot business insupportable. La réussite de Brest met d’autant plus en lumière leur échec. »
Joueur le plus brillant du Stade Rennais en début de saison, Albert Gronbaek a connu un jour sans hier contre l’AS Monaco (1-2). Le jeune milieu danois de 23 ans a cédé sa place après une blessure musculaire et été remplacé par Amine Gouiri. Cette blessure arrive comme un symbole et illustre presque à elle seule le lent déclin du Stade Rennais avant la trêve internationale. « Ce qui nous manque, c’est certainement de réussir à gagner en efficacité dans les deux surfaces de réparation, tempère Stéphan. On travaille dur, fort, on s’engage beaucoup tous les jours pour éviter cela et progresser. On a joué ceux qui font un début de saison et sont tout en haut. Je ne dis pas que ça explique les sept points en sept matches, mais pour l’instant, on n’a pas réussi à trouver ce qu’il fallait à l’extérieur pour prendre des points. »
L’éviction du remarquable Olivier Cloarec prouve que les Pinault sont complètement hors sol, coupés des réalités du terrain, et finalement à mettre dans le même panier que ce foot business insupportable. La réussite de Brest met d’autant plus en lumière leur échec. https://t.co/vRlj1puCa3
— Frétigné (@lfretigne) October 4, 2024
Battu par l’AS Monaco malgré un but sublime de Ludovic Blas (1-2), le Stade Rennais traverse une période difficile et affiche des signes qui esquissent un début de crise profonde. Analyse d'une situation inquiétante en Bretagne.
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