Penaltymètre L1 : fin de malédiction au Stade Rennais, Trapp (PSG) invincible ?

Pour la nouvelle année, le penalty-mètre revient après une 22^e journée qui a vu un fait plutôt rare : deux doublés dans l’exercice.

Depuis le début de saison en Ligue 1, 53 penaltys ont été tirés … Pour seulement 35 réussis répartis en 19 tireurs différents. Soit un taux de réussite global de 66,04% cependant plus intéressant qu’en début de saison où on tournait alors sur du 50/50.

Trapp (PSG) – Maignan (LOSC), meilleur duo de gardiens

On notera que, sur les 18 ratés, 14 l’ont été suite à des sauvetages de gardien avec deux patrons dans l’exercice : Mike Maignan (LOSC) et surtout le très décrié Kévin Trapp (PSG), auteur de deux arrêts chacun et qui tournent à 100% de réussite dans l’exercice. Mention spéciale pour le jeune Dogues, blessé jusqu’à la fin de saison, il a eu trois penaltys à négocier et a mis fin à la série de Ryad Boudebouz (MHSC)… Qui a manqué face à lui le premier penalty de sa carrière (poteau).

Le Stade Rennais a trouvé son spécialiste

Fait unique cette saison, sur la 22^e journée, on a assisté à deux doublés sur penalty. Celui d’Hatem Ben Arfa (OGC Nice) face au SCO Angers (2-1) – 4^e meilleur frappeur de France (3 sur 3) – et surtout celui de Fallou Diagne (Stade Rennais) – qui a mis fin face à l’ESTAC de la mauvaise série bretonne. En effet, si Rennes s’affiche en tête du classement des penaltys obtenus depuis le début de saison (6, ex-aequo avec le PSG), il s’agissait seulement des deux premiers à finir au fond.

Le FC Nantes attend toujours son premier péno, l’ESTAC se fait trouer

Chez les frappeurs, Zlatan Ibrahimovic (PSG) est toujours en tête (5 réussis sur 6, 83,3% de réussite) devant deux spécialistes reçus 4 sur 4 : Benjamin Moukandjo (FC Lorient) et Fabinho (AS Monaco). On notera que deux équipes de Ligue 1 (le FC Nantes et le SC Bastia) n’ont obtenu aucun penalty et qu’ils sont trois – en comptant les Girondins de Bordeaux – a n’en avoir marqué aucun. Si tous les clubs ont été sanctionné au moins une fois d’un penalty, l’ESTAC – lanterne rouge de Ligue 1 – tourne à une cadence folle de 9 penaltys concédés (pour 7 encaissés). C’est largement plus que l’OM (2^e du classement avec 5 penaltys concédés) et que le duo composé de l’OGC Nice et du LOSC (4 penaltys contre).

A.C