Equipe de France : Deschamps, Espagne, Griezmann... Lucas Hernandez livre ses vérités

Les Bleus, un choix définitif

« Je suis un joueur très ambitieux. Je n'avais pas de nouvelles de l'équipe de France, et au moment où le coach m'a appelé pour me demander, je n'ai pas hésité une seule seconde. Quand on est loin de la France et que tu n'a pas de nouvelles, on ne sait pas ce qu'il se passe. Mais quand le coach t'appelle, je n'ai pas hésité trente secondes à dire oui. Mon choix est définitif, tout le monde en a beaucoup parlé. Mais ma décision était prise depuis longtemps. Je suis fier d'être Bleu, de porter ce maillot et de le défendre à mort. »

Griezmann, une influence importante

« Je suis très proche d'Antoine Griezmann et on a beaucoup parlé de la sélection. Il m'a donné beaucoup de bons conseils en club à l'Atlético comme en sélection. »

Pas de décision sur son poste en Bleu

« A l'Atlético, je joue dans l'axe ou à gauche. En équipe de France, le coach décidera et je serai là pour tout donner quel que soit le poste. En Espagne, ça parle beaucoup, ils avaient dit que j'avais dit non à Didier Deschamps alors que c'était faux. Personne ne m'avait dit en Espagne que si je choisissais la Roja je serais au Mondial à 100%. »

Des propos sur l'Espagne mal compris en France

« Les Français me connaissent pas comme en Espagne. J'ai 22 ans et je vis en Espagne depuis 18 ans. Quand je dis que l'Espagne m'a tout donné, c'est pas faux. J'ai fait mes études là-bas, j'ai grandi comme footballeur là-bas. Je parle mieux espagnol que français, c'est vrai. Mais mon pays, c'est la France, et c'est une fierté de défendre le maillot Bleu. Y'a eu des mots mal compris en France, mais jamais je n'ai dit que la France n'était pas mon pays. Toute ma famille est française. »

Propos recueillis par RMC