ASSE, LOSC, OM : Galtier valide les projets McCourt et Gérard Lopez

Le retour de Rudi Garcia en Ligue 1 fait beaucoup parler… Et notamment du côté de l’AS Saint-Etienne où le technicien a fait ses débuts il y a plus d’une quinzaine d’années. En conférence de presse, Christophe Galtier – proche de l’ancien entraîneur du LOSC – a évoqué cette nomination : « C’est malheureux pour Franck qui a assuré un intérim compliqué dans tous les domaines entre la fin de saison dernière et le début de celle-ci. Cela doit lui servir d’expérience et d’apprentissage. Après, que l’OM a choisi Rudi parmi les entraîneurs ciblés, ce n’est pas étonnant. Il a eu une progression incroyable en faisant un doublé avec Lille et a réussi à l’AS Roma. C’est bien pour le football français. C’est bien pour les entraîneurs français. »

« Il va y avoir un regain d’intérêt pour la Ligue 1 »

Egalement questionné sur l’arrivée des investisseurs à l’Olympique de Marseille, Christophe Galtier s’est également permis un petit parallèle avec le LOSC où l’homme d’affaires luxembourgeois Gérard Lopez est en train de prendre la main.

Le coach des Verts voit avec beaucoup de curiosité et d’enthousiasme ces nouveaux venus : « A partir du moment où il y a des investisseurs et des moyens plus conséquents, il va y avoir un regain d’intérêt. On va être capable d’attirer de grands joueurs étrangers mais aussi de garder nos bons joueurs français. Car c’est surtout ça le problème des clubs français. En plus de Marseille, il y a aussi Lille qui est en train de passer à autre chose.  Nice aussi fait des efforts avec Balotelli, Belhanda ou Dante, des joueurs de très haut niveau avec des salaires importants. Si Lille avait pu garder des Sidibé ou des Boufal, ça aurait été plus intéressant pour la Ligue 1. Oui, cela donne plus de concurrence mais c’est dans l’adversité qu’on grandit. Le pire des dangers dans le sport, c’est d’être dans une zone de confort », philosophe Galtier, pas franchement inquiet que cette nouvelle concurrence ne freine son ASSE dans la course à la stabilité européenne.

Arnaud Carond