par julien.demets

Girondins de Bordeaux : les 4 raisons pour lesquelles Sagnol est vraiment en danger

Le président des Girondins de Bordeaux Jean-Louis Triaud répète qu'il n'envisage pas de limoger Willy Sagnol.

La défaite contre Caen (1-4) ce dimanche pourrait l'obliger à revoir sa position.

Un fond de jeu inexistant

Les espoirs des supporters Marine et Blanc auront duré... six minutes. Le temps pour Syam Ben Youssef de donner l'avantage à la formation entraînée par Patrice Garande. Le pire, c'est que cette ouverture du score n'était pas illogique au regard des ambitions caennaises, Julien Féret et sa bande étant venus pour jouer l'attaque, comme à leur habitude. Le contraste avec Bordeaux, qui peine à jouer tout court, n'en était que plus saisissant.

Des changements pas très logiques

Rapidement mené au score, Bordeaux n'avait d'autre choix que de passer à l'offensive. Rien d'étonnant, donc, à ce que Sagnol ait fait entrer Diego Rolan dès la 24e minute. Mais pourquoi avoir remplacé Frédéric Guilbert, loin d'être le plus mauvais sur la pelouse ce dimanche ? De même, le remplacement de Cheick Diabaté par Jaroslav Plasil peut certes s'expliquer par la santé fragile de l'international malien, mais détonne à 0-3.

Des joueurs qui lâchent mentalement

S'il y eut un dernier effort à 2-0, les hommes de Willy Sagnol se sont complètement effondrés après le troisième but normand. En guise de sursaut d'orgueil, Clément Chantôme et André-Biyogo-Poko y sont chacun allés de leur tacle à la carotide, trahissant à travers ces gestes la faillite mentale d'une équipe en train de lâcher complètement. Caen a géré son avantage sans trembler, ajoutant même un quatrième but à son festival.

Les Girondins travaillent-ils les coups de pied arrêtés ?

Une équipe peut manquer de réussite ou de talent, mais s'il est un domaine dans lequel seul le travail à l'entraînement fait la différence, c'est bien les coups de pied arrêtés. Ce soir, Cédric Carrasso s'est incliné à trois reprises, deux fois à la suite d'un corner ou d'un coup franc. Comment peut-on accumuler autant d'erreurs de placement, un tel manque de promptitude et un marquage aussi lâche après cinq mois de compétition ?

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Pour résumer

Jean-Louis Triaud a beau répéter qu'il n'envisage pas de limoger Willy Sagnol, la défaite contre Caen (1-4) pourrait l'obliger à revoir sa position.

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