par julien.perez

LOSC : les 4 manques criants des Dogues face à l’AS Monaco (0-4)

Au stade Pierre-Mauroy, le LOSC s’est un peu plus enfoncé dans le doute en s’inclinant lourdement contre l’AS Monaco (0-4).

Qu'a-t-il manqué ce soir à cette équipe lilloise ? 

Une cohérence tactique

Décrit comme l’un des meilleurs entraîneurs du monde, Marcelo Bielsa va peut-être devoir revoir sa copie. Comment aligner une équipe en 3-5-2 en n’offrant aucun poids dans l’axe du terrain ? Le jeu du LOSC est stéréotypé et passe trop souvent sur les ailes, pour un résultat presque néant. Au contraire, cette équipe donne l’impression d’être coupée en deux, avec un entrejeu désert. Un vrai cadeau en face pour des métronomes comme Fabinho et Joao Moutinho.

Une spontanéité offensive

Certes, la présence de techniciens dans cette équipe lilloise est évidente. Mais ces derniers sont victimes de leurs qualités : Anwar El Ghazi est capable de fulgurances mais il en fait trop, Yassine Benzia a trop dézoné et s’est trop écarté de Nicolas Pépé pour apporter du poids en attaque. La verticalité manque de plus cruellement à ce collectif. Trop de passes, trop de touches de balle, trop de choses compliquées, trop de dribbles... Bref, aucune spontanéité. Le premier ballon touché par le gardien de l’ASM est ainsi arrivé à la 40e minute de jeu, la première frappe cadrée à la 72e !

Un leader technique, qui n’est pas Thiago Maia

Mais où est donc passé Thiago Maia, ce crack annoncé lors du dernier mercato estival ? Encore aligné à un poste hybride, mi-latéral gauche mi-milieu de terrain, le Brésilien devait prendre les clés de cette équipe mais il n’en est qu’un simple figurant. C’est lui qui se troue, à gauche, sur une intervention qui amène le deuxième but de Ghezzal. C’est aussi lui qui a perdu 7 de ses 20 premiers ballons. La coupe est pleine.

Une assise défensive digne de ce nom

La défense à 3 de Marcelo Bielsa a pris l’eau de toutes parts. A chaque débordement d’un joueur de l’AS Monaco, on a eu l’impression qu’il pouvait y avoir but. Surtout en seconde période. De retour à Lille, Rony Lopes s’en est donné à coeur joie, tout comme Almamy Touré. Et encore, Thomas Lemar était remplaçant ! Que dire également des ballons perdus par les Dogues près de leur propre surface ? Celui d’El Ghazi, qui amène l’ouverture du score de Stefan Jovetic, est le symbole criant de cette naïveté collective.

JP

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Pour résumer

Au stade Pierre-Mauroy, le LOSC s’est enfoncé dans le doute en s’inclinant lourdement contre l’AS Monaco. La crise peut être officiellement décrétée. 

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