FC Nantes - Emiliano Sala : "Les buts ? Ça va finir par arriver !"

Rencontre avec un homme simple et patient.

But! Nantes : Emiliano, quel effet cela vous a-t-il fait de revenir à Caen où vous avez laissé de bons souvenirs ?Emiliano SALA : Énormément de plaisir parce qu’après six mois un peu compliqués à Bordeaux, je suis parti à Caen. Ils m’ont très bien accueilli. On a rempli l’objectif de rester en Ligue 1, j’ai joué plus, j’ai marqué plus, donc voilà, que du bonheur !

Avec six buts marqués la saison passée, vous avez pu vous faire un nom en France !Oui, ça m’a permis de jouer plus, d’être plus connu, de m’exprimer.

L’équipe de Caen travaillait avec un préparateur mental. Pourquoi ?Parfois, quand tu enchaînes les victoires, il peut y avoir un peu de relâchement, donc il y avait en effet quelqu’un avec qui on a faisait des réunions. C’était sympa.

Caen aurait bien aimé vous conserver cet été !Oui, c’est vrai. J’ai eu des contacts avec le club mais j’avais déjà parlé avec Franck (ndlr : Kita) avant de finir la saison. Les choses avec Nantes ont commencé tôt. Je lui avais donné ma parole et quand ça s’est concrétisé, je suis venu ici.

Savez-vous à quand remonte votre dernier but ?Oui, je ne peux pas l’oublier (sourire) ! C’était à Nantes, avec Caen, sur penalty (ndlr : 31e journée du dernier championnat) !

“J’ai déjà vécu cette expérience de ne pas marquer et je sais qu’en retrouvant le chemin des filets, on peut ensuite marquer deux, trois ou quatre fois. Ça va finir par arriver !”

Comment vivez-vous le fait de ne pas marquer ?J’arrivais dans un nouveau club, j’ai été embêté par pas mal de blessures, après un mal de dents. J’ai fait trois ou quatre matches comme titulaire… Je venais tout juste de réintégrer le groupe quand on a fait un très bon match contre Troyes, même si je n’ai pas marqué. J’attends donc ce but pour déclencher mon compteur et continuer. Mais après, je suis très content par rapport à l’équipe, à la victoire.

Un attaquant qui ne marque pas peut se mettre à cogiter, c’est votre cas ?Non, j’ai déjà vécu cette expérience de ne pas marquer et je sais qu’en retrouvant le chemin des filets, on peut ensuite marquer deux, trois ou quatre fois. Ça va finir par arriver !

Au fond, qui est Emiliano Sala en dehors du foot ?Je suis quelqu’un de tranquille. Je regarde beaucoup de films, je vais au cinéma. J’écoute de la musique. Un peu de rap français, sinon de la musique argentine ou du rock. Et j’ai quelques potes pour sortir, me vider la tête.

Vous rentrez parfois en Argentine voir vos proches. Connaissent-ils la Ligue 1 là-bas ?Ma famille, oui, car ils viennent ici tous les ans donc ils entendent et voient les matches. Après, la L1 ne passe pas beaucoup à la télé argentine, sauf les matches de Paris et Marseille. Quand on a la chance de les affronter, ma famille peut me voir à la télévision, sinon elle doit chercher les rencontres du FCN sur internet, elle n’a pas le choix !

Avec le froid, vos parents ne doivent pas venir en hiver ici ?Non, non ! Mais bon, ils viennent pour mon anniversaire, en octobre (ndlr : le 31) et il commence à cailler ! Mais l’important, c’est de rester ensemble.

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