par Alexandre Corboz

FC Nantes – L'analyse de Charles Guyard : « Les Canaris pas loin de l’exploit »

Aucune équipe n’a pris le moindre pont cette saison au Parc des Princes.

Nantes n’a pas dérogé à cette règle, en s’inclinant 1-0.

Le « Pas Souvent Gagnant » qui singeait l’identité du PSG au début des années 2000 popularisé par les Guignols de l’Info ? Une histoire ancienne qui nous ramène à l’époque épique d’un club perpétuellement en crise et dont Vahid Halilhodzic fut l’une des nombreuses têtes d’affiche avant de devenir victimes.

De retour dans un Parc des Princes qui l‘a toujours impressionné, l’actuel entraîneur de Nantes en gardait un souvenir global mitigé fait d’instants magique (la victoire contre le CSKA Moscou en Ligue des champions et ce triplé de Semack, « mieux que Messi »), people (un diner avec Jean-Paul Belmondo, rencontre avec Bruel) et cocasse (Sarkozy qui l’appelait « tous les matins »). Mais derrière le strass des soirées étoilées et des serrages de main VIP, il y a aussi la coulisse, moins reluisante, avec un vestiaire dynamité par « deux ou trois gars qui ont un peu pourri la situation », (dixit coach Vahid) des rapports plus que tendus avec la presse et un actionnaire (Canal Plus) soucieux de donner une image très paillette d’une équipe parfois en déconfiture.

Ce Paris version QSI qui plait à coach Vahid

Version Qatar, le PSG n’est pas forcément différent pour le côté clinquant. C’est même une autre dimension, avec son lot de stars à gérer et tous les à-côtés. Mais cela n’effraie pas Vahid,Halilhodzic. Depuis son passage sous la Tour Eiffel en 2003-mi 2005, il a connu d’autres défis, gagné et perdu ailleurs, avalé moins de couleuvres aussi. Alors revenir ? « J’aimerai bien », glisse-t-il, comme pour mettre un point vraiment final à une histoire qui s’est terminée en eau de boudin. Ou qui ne s’est pas terminé, justement. « J’adorerai », insiste-t-il, gourmand. En attendant, son retour porte d’Auteuil, il l’a effectué avec le FC Nantes, son autre club de cœur qu’il a su redynamiser après un été chaotique.

Mbappé est passé par là...

Face à un PSG qui n’a laissé aucune chance à ses adversaires cette saison (8 victoires en autant de matchs à domicile), le FCN est, c’est la grande satisfaction, passé plutôt loin du ridicule propre à de nombreux clubs de province. Pour cela, Halilhodzic avait dressé une vraie muraille devant les cages, histoire d’offrir à Tatarusanu un premier rempart efficace. Avec Kara Mbodji pour compléter la paire Pallois-Carlos, les trois axiaux ont épuisé l’attaque parisienne qui, cette saison, a surtout l’habitude de marquer de près. Là, elle a dû tenter du dehors de la surface, sans y parvenir… Il aura finalement fallu un coup de pied arrêté (un corner) pour voir Mbappé reprendre un ballon au second poteau et le glisser au fond des filets (68e minute). Un seul but qui permet au champion du monde de prendre, seul, les commandes du classement des buteurs devant Sala et de partir en vacances avec le sentiment du devoir accompli. Malgré la défaite, les Canaris peuvent éprouver la même sensation même si cette 14e place sur laquelle ils sont assis au moment des fêtes reste une vraie déception.

Mais n’oublions pas que la saison avait démarré avant l’arrivée de Vahid Halilhodzic…

Ch.G.

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Pour résumer

Aucune équipe n’a pris le moindre pont cette saison au Parc des Princes. Nantes n’a pas dérogé à cette règle, en s’inclinant 1-0.

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