FC Nantes : les 4 faits marquants de la victoire contre Lorient (1-0)

Un succès mérité mais qui fut long à se dessiner.

Non, l'heure des vacances n'a pas sonné

Devant la presse vendredi, Sergio Conceiçao avait pointé du doigt certains comportements entrevus durant la semaine trahissant selon lui un certain relâchement, les Canaris ayant assuré désormais leur maintien. Mais en imprimant, comme à leur habitude, un rythme effréné au début de rencontre, Guillaume Gillet et sa bande ont prouvé qu'ils n'étaient pas encore en vacances. Et jusqu'au bout, ils se sont battus pour la victoire. Un mental de gagneur.

Une pluie d'occasions... ratées

Le FC Nantes semblait pourtant se diriger vers un nul, faute de convertir ses occasions. Les hommes de Conceiçao auraient en effet pu ouvrir le score à trois reprises au cours des cinq premières minutes ! Les exploits de Benjamin Lecomte devant Préjuce Nakoulma (3e) ou Adrien Thomasson (4e), ainsi que du déchet dans le dernier geste (tir non cadré de Felipe Pardo à la 32e), ont retardé l'échéance jusqu'à la 89e minute. Pour cette fois, le FCN s'en tire bien.

Emiliano Sala a encore frappé

Le "Batistuta du pauvre", tels que beaucoup d'observateurs, y compris parmi les supporters nantais, l'ont souvent considéré, est en train de gagner le respect de tous. Muet lors de ses trois dernières apparitions, absent à Caen il y a une semaine, Sala n'a eu besoin que d'un petit quart d'heure ce soir pour faire sauter le verrou lorientais. Et pour la première fois de sa carrière, le joueur de 26 ans atteint la barre des dix buts en Ligue 1. Doit-on l'appeler Salagol ?

La Beaujoire un ton en-dessous

C'est la seule fausse note de la soirée. Il ne nous appartient pas de juger le bien-fondé des restrictions imposées par la Ligue en matière de supporters. Mais on ne peut éprouver que des regrets devant cette Tribune Loire désertée suite au huis clos dont le FC Nantes a été sanctionné jusqu'en fin de championnat. L'ambiance s'est en évidemment ressentie. Il faudra bien, un jour, que dirigeants, supporters ultras et instances trouvent un terrain d'entente.

Sylvain Opair