Riolo cartonne Le Graët et le Real Madrid pour la gestion du cas Benzema
Daniel Riolo n’a pas franchement apprécié le show de Noël Le Graët au moment d’annoncer que Karim Benzema n’était plus sélectionnable pour l’équipe de France.
Sur son blog RMC, le chroniqueur de l’After Foot est revenu, point par point, sur ce qui l’a dérangé dans le « numéro de cabaret » du président de la FFF : « Hésitant, la voix pénible, les larmes aux yeux, triste mais en même temps facétieux voire ironique, Le Graët semblait dans un état second. A la FFF, on sait pourtant qu’après 16h, il ne « reçoit » plus. Le champagne, sa boisson préférée, fait son effet à cette heure-là », écrit Riolo.
« On pense à Jugnot dans les Choristes »
N’appréciant pas que Le Graët minimise l’affaire et parle de « garnements » pour évoquer Benzema et Valbuena, Daniel Riolo attaque encore : « On pense à Jugnot dans les Choristes. Sauf que là, il ne s’agit pas d’orphelins et d’une belle histoire. Ce dossier est glauque, dégueulasse. Un petit cours de sociologie et d’éducation à la volée façon assistante sociale de MJC est également délivré. L’histoire de Benzema explique tout. Et hop, tout le monde dans le même sac. Si on est sévère vis-à-vis de cette affaire, on vote FN. Evidemment, monsieur, c’est tellement simple. Ex-élu PS, Le Graët n’a rien oublié de la rhétorique de base. Celle-là même qui justement depuis 30 ans ne cesse de faire monter le parti d’extrême-droite.»
De lourds sous-entendus sur Le Graët
Agacé par l’incohérence des propos de Le Graët qui défend et sanctionne à la fois, le trublion de RMC s’étonne de certaines entraves à la justice : « La juge a dû apprécier la remarque sur le dossier vide. Une coupe de plus, une conférence de presse à 17h, et il la traitait de gourdasse ! » Au passage, Riolo n’oublie pas de mettre une petite sèche au Real Madrid pour sa défense inconditionnelle de Karim Benzema : « Le Real attend le verdict de la justice. Il doit y avoir également un code de bonne conduite dans un tel club, mais peu importe, le business prévaut. Et puis en Espagne, le joueur est roi. Le public espagnol accepte tout tant que ça gagne. Mauvais comportement ou fraude au fisc, tout. Voilà bien une chose que je n’envie pas à ce pays. La passion aveugle. »
