par Alexandre Corboz

ASSE : 5 bonnes raisons de redouter l’AEK Athènes

En troisième tour préliminaire de l’Europa League, l’AS Saint-Etienne a hérité d’un gros poisson avec l’AEK Athènes (D1 grecque).

Voici pourquoi il faut se méfier.

Parce que, depuis l’Euro, les belles séries prennent fin

En 17 confrontations face à des équipes françaises, l’AEK Athènes ne s’est imposé qu’une fois et a toujours été éliminé. Mais l’Euro 2016 a marqué la fin des chats noirs comme on a pu le voir avec une Allemagne éliminant l’Italie avant de se faire sortir par la France, elle-même battue par le Portugal en finale. Toutes les séries de ce type sont destinées à prendre fin. Gageons que ce ne soit pas face à la bande à Christophe Galtier.

Parce que c’est un club en confiance

Tombé en faillite et en D3 grecque en 2013, l’AEK s’est reconstruit à une vitesse grand V. Remontée en D2 dès 2014 en ne perdant qu’un seul match de championnat, champion invaincu de D2 en 2015, vainqueur de la Coupe et 3e des play-offs en 2015, les « jaune et noir » ont le vent en poupe. Ce genre d’équipe est toujours dangereuse.

Parce que les Verts les jouent au pire moment

L’ASSE est encore loin de disposer de sa meilleure équipe et les récents matches amicaux montrent que le groupe stéphanois est encore loin de sa forme optimale. Sur les premiers matches européens de ces dernières saisons, les Verts ont souvent eu du mal à se mettre en route, bénéficiant d’un tirage favorable (Milsami en 2013, Targû Mures en 2015) pour s’extirper du piège du 3e tour. Cette fois-ci, il faudra composer avec un vrai client européen d’entrée, dans une ambiance loin d’être champêtre pour le match retour et, comme l’a dit Roland Romeyer, sous « la chaleur » d’Athènes. Des difficultés qu’il faudra surmonter.

Parce qu’il y a du talent offensivement

L’AEK Athènes ne dépend pas d’un seul buteur. L’an passé, aucun joueur offensif n’a d’ailleurs passé le cap des 11 buts toutes compétitions confondues … Mais le danger vient de partout. Que ce soit du meneur de jeu et capitaine Petros Mantalos (international grec), du vénézuelien Ronald Vargas, du fougueux portugais Helder Barbosa, de l’ailier grec Vangelis Platellas, du buteur Christos Aravidis, révélation tardive de la saison passée (29 ans) et international hellène lui aussi (5 capes) ou de la recrue offensive Anastasios Bakasetas (arrivé de Panionios). Dernièrement, le club a enrôlé le vétéran portugais Hugo Almeida (32 ans, 57 sélections, 19 buts).

Parce qu’ils ont recruté le plus grand braqueur de l’histoire du Barça

Les supporters des Verts se souviennent peut-être encore de lui : après une saison mitigée au FC Dnipropetrovsk, Dmytro Chygrynskiy (29 ans) est arrivé libre cet été à l’AEK. Dans l’histoire du foot, l’international ukrainien restera comme le plus improbable transfert de l’histoire du Barça. Acheté 25 M€ à l’été 2009 et revendu un an plus tard à son ancien club du Shakhtar Donetsk pour 15 M€, Chygrynskiy est un flop interstellaire. Mais ce n’est pas tous les jours que l’ASSE débute sa campagne européenne face à un défenseur à 40 M€…

Arnaud Carond

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Pour résumer

En troisième tour préliminaire de l’Europa League, l’AS Saint-Etienne a hérité d’un gros poisson avec l’AEK Athènes (D1 grecque).

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