Le président du conseil de surveillance de l’ASSE Bernard Caïazzo évoque le mercato et les enjeux de la saison à venir dans le magazine officiel du club, Maillot Vert.
J’ai toute confiance dans le coach et les responsables du recrutement qui sont les seuls habilités à opérer les choix sportifs. Il m’arrive de donner quelques conseils mais la responsabilité finale leur incombe. Par exemple, Nice a su trouver au Portugal de bons joueurs pas trop chers, j’ai donc recommandé à notre staff de regarder de ce côté-là. Mais accorder sa confiance fait partie des qualités d’un bon manager. La base de l’équipe existe mais elle devra être complétée avec efficacité et intelligence. Ce n’est pas de bouleversement dont il s’agit mais bien de restructuration.
L’ASSE doit-elle désormais chercher de nouveaux partenaires ou revenir à ses origines, la formation, pour rester en haut de tableau ?
Leicester a réalisé un exploit en remportant le championnat d’Angleterre. Je rappelle que c’est un club qui dispose d’un budget de 250 millions, largement supérieur à celui de l’OL (180) ou de Monaco (150). La saison passée, il a dépensé 60 M€ dans l’achat de joueurs. Ce n’est pas une si petite équipe qu’on veut le dire. Donnez le même budget à l’ASSE et je parie que notre club participera chaque saison à la Ligue des champions. En ce qui concerne les partenaires éventuels, à part le PSG qui a un Etat pour actionnaire, quel club a réussi à trouver des investisseurs crédibles ? Aucun en France ! Il faut donc tabler sur la formation, une stratégie qui demande d’être meilleurs que les autres. L’ASSE a une marge de progression colossale à ce niveau.
Etes-vous aujourd’hui satisfait de l’organigramme au sein du club ?
Notre organisation nous a permis de devenir un club régulier du Top 5 mais il faut être exigeant et ambitieux. Roland (ndlr : Romeyer), Dominique (Rocheteau), Christophe (Galtier) et d’autres comme le docteur ou le préparateur physique, réalisent un travail remarquable, surtout avec 55 matches sur la saison. Participer à la Coupe d’Europe permet de rencontrer des clubs mieux organisés, dont nous devons nous inspirer. Roland me dit qu’il a le sentiment, parfois, que certains cadres s’endorment. Même s’ils ne représentent qu’une minorité, à nous de les réveiller ou d’en changer car notre niveau d’exigence est total pour continuer à progresser.
L. Tercier
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Le président du conseil de surveillance de l’ASSE Bernard Caïazzo évoque le mercato qui s’apprête à débuter et les enjeux de la saison à venir. Entretien.
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