ASSE - EXCLU : FC Nantes, Ruffier, objectifs... les confidences de Jessy Moulin

Bien sûr. Je m’en souviens comme si c’était hier. C’était très marquant.

Je quittais ma famille. D’autres clubs me voulaient mais j’étais déjà venu faire un essai. J’avais donné ma réponse. L’ASSE m’avait repéré à Montélimar.

Avez-vous toujours l’espoir d’être un jour n°1 à l’ASSE ?

Honnêtement, je n’y pense pas. Ça me ferait plus mal à la tête qu’autre chose. Ce qui m’intéresse, c’est de continuer à être bon. J’ai 31 ans, je prends ce qu’il y a à prendre. Je viens de prolonger jusqu’en 2020. Il y a un rapport de confiance avec le coach, le staff, la direction. Je suis dans de bonnes conditions.

Cette prolongation est une belle marque de confiance…

Bien sûr. Elle me met dans des conditions idéales. Trois ans de plus, c’est super pour moi. J’en suis très fier et honoré. Mais on n’a rien par hasard. Ce contrat, je pense l’avoir mérité.

Y a-t-il eu des saisons où cela a été particulièrement dur à vivre de n’être que n°2 ?

La plus dure, ça a été à Clermont (ndlr : en 2011-12). J’aurais pu aller à Nantes et ça s’était mal passé en Auvergne. Je n’ai pas joué. Mais cette expérience m’a servi. Elle m’a endurci. J’étais très frustré, surtout que j’avais été bon lors de mes deux premiers prêts à Arles (2008-09) et Fréjus (2009-10). Il y a toujours des moments difficiles dans une carrière. Il ne faut pas lâcher.

Laurent Hess, à Saint-Étienne

Pour résumer

Doyen du groupe pro de l’ASSE avec Loïc Perrin, Jessy Moulin évoque son parcours chez les Verts, sa saison, ses objectifs.

Rédacteur
julien.perez