Malheureux devant le but à Bordeaux, à Nantes et à Lyon, le milieu de terrain de l’ASSE Vincent Pajot sait que sa progression passe par celle de ses stats offensives.
Elle m’a plus ou moins satisfait. On va dire que c’était une saison d’adaptation. J’ai progressé dans certains domaines. J’ai franchi un pallier en découvrant la Coupe d’Europe. Mais j’aurais aimé montré d’autres choses. J’ai eu de bonnes périodes, j’ai notamment marqué à Bordeaux (ndlr : 4-1, 25e journée). Mais je n’ai pas été assez régulier. J’ai eu des blessures qui m’ont freiné. J’étais bien en octobre-novembre mais après il y a eu une première blessure et quelques contre-performances. Ça m’a laissé un peu sur ma faim.
Marquer des buts, c’est ce qui vous manque pour franchir un autre palier ?
Oui, clairement. Le coach me l’avait dit à mon arrivée : un milieu moderne doit savoir marquer. Mes coéquipiers me chambrent souvent avec ça. C’est vrai que je dois être plus efficace. Je le sais, même si je me focalise avant tout sur mon rôle de récupérateur. Ça ne me dérange pas d’être dans l’ombre, mais c’est sûr que quand on marque ou quand on fait des passes décisives, on est plus mis en valeur. Ce qui me rassure, c’est d’avoir des occasions. Je me dis que la roue va bien finir par tourner. J’ai aussi eu une belle “occase” contre Lille (ndlr : 3-1, 7e journée) mais Beria est revenu de nulle part. L’an dernier, contre Reims (3-0, 12e j.), Signorino m’avait aussi fait ce coup-là. J’aurais aussi pu marquer contre Marseille de la tête (0-2, 14e j.). Mais Steve Mandanda avait fait un super arrêt, main opposée. Avec un autre gardien dans la cage, ce serait sûrement rentré.
Votre premier but à Geoffroy-Guichard se fait attendre…
Celui-là, croyez-moi, je l’attends. Et quand il va arriver, je me demande comment je vais le célébrer. Ça risque d’être du grand n’importe quoi ! Cette sensation-là, j’ai hâte de la connaître.
Laurent Hess, à Saint-Étienne
Le milieu de terrain de l’ASSE Vincent Pajot sait que sa progression passe par celle de ses stats offensives. Entretien avec le Stéphanois.
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