ASSE : Romeyer-Roussey-Carvalho, le mauvais feuilleton stéphanois continue...
Le quotidien l'Equipe revient, aujourd'hui, sur la très vieille affaire qui traîne à l'AS Saint-Etienne : les parts de l'entrepreneur Adao Carvalho.
Le quotidien l'Equipe revient, aujourd'hui, sur la très vieille affaire qui traîne à l'AS Saint-Etienne : les parts de l'entrepreneur Adao Carvalho.
Pendant ce temps-là, Roland Romeyer, qui, lui, conserve bien entendu ses 22% du club, devient l'homme fort de l'ASSE. Dirigeant à Sainté, alors que Bernard Caïazzo travaille auprès des instances à Paris. Mais Adao Carvalho, n'ayant plus de problèmes avec la justice, a depuis demandé et obtenu le dégel de ses parts. Le tribunal d'arrondissement de Luxembourg, où sa société se trouvait immatriculée, a en effet clos sa liquidation le 29 octobre 2015. Carvalho estime donc posséder ses actions en son nom propre et veut obliger Romeyer à modifier les statuts du club pour que son nom apparaisse et qu'il puisse nommer ses propres représentants au conseil de surveillance. Objet de la manoeuvre pour Carvalho ? Vendre ses parts un très bon prix et mettre Roland Romeyer en minorité. L'actuel homme fort des Verts a aussitôt décidé de contre-attaquer. Ses avocats, tout d'abord, estiment que le jugement de la justice luxembourgeoise n'est pas opposable en France. Puis, ses mêmes avocats ont assigné Carvalho à comparaître pour que toute cette affaire soit jugée sur le fond. L'audience est prévue le 26 mai prochain.
Un repreneur déjà condamné à 3 ans de prison avec sursis
Ce qui n'a pas empêché Adao Carvalho de trouver d'éventuels acheteurs : Laurent Roussey et Jacques Pauly ! Tout le monde, à Saint-Etienne et en France, connaît bien le premier puisqu'il a évolué à l'ASSE, lors des années fastes, et entraîné l'équipe. Quant à Jacques Pauly, c'est la justice qui le connaît bien, l'homme ayant déjà été condamné à trois ans de prison avec sursis pour une histoire de sponsoring au FC Rouen en 1999. Autre personne qui connaît bien Pauly, le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau. Qui, à l'Equipe, confie cette phrase surréaliste : "Ils sont venus à la tête d'une délégation de quatre ou cinq personnes, dont un chef d'entreprise spécialisé dans le médical en Suisse, en me disant qu'il représentait un puissant fonds d'investissement. Comme ce que m'a expliqué M. Pauly m'a paru surréaliste, j'ai mené ma petite enquête. Elle m'a permis de ressortir des affaires dans lesquelles il a été condamné."L. Tercier
Le quotidien l'Equipe revient, aujourd'hui, sur la très vieille affaire qui traîne à l'AS Saint-Etienne : les parts de l'entrepreneur Adao Carvalho.
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