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RC Lens : bientôt l’heure de vérité pour les Sang et Or
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par julien.perez

RC Lens : bientôt l’heure de vérité pour les Sang et Or

Après un début de saison un peu poussif, le RC Lens a redressé la barre.

Après un début de saison un peu poussif, le RC Lens a redressé la barre. Une petite phrase d’Alain Casanova en dit long sur les questions qu’a dû se poser le coach avant d’enchaîner deux victoires face à Orléans et Valenciennes…

La scène se déroule dans la salle de presse du stade Bollaert-Delelis. Nous sommes quelques minutes après la victoire lensoise sur Orléans (4-2). Nous sommes en train de régler un enregistreur. Alain Casanova surgit des vestiaires et se dirige vers le podium pour répondre aux traditionnelles questions d’après-match des journalistes. Arrivé à notre hauteur, il nous tape sur l’épaule et nous glisse : “Cette fois, on a été assez offensifs ?”. Bien évidemment, cette petite phrase n’est pas anodine. Quarante-huit plus tôt, lors du point presse à La Gaillette, nous avions demandé au coach artésien s’il ne trouvait pas que son équipe jouait un peu sur le “reculoir” lorsqu’elle évoluait à Bollaert. La réponse sèche mais un tantinet ironique du samedi nous laisse à penser qu’il n’avait que moyennement apprécié la question du jeudi ! Au moins lui avait-elle tournicoté dans la tête…

Martel veut du spectacle à Bollaert !

Après réflexion, Alain Casanova a certainement dû considérer notre question comme un sous-entendu sur un possible manque d’ambition dans ses compositions d’équipe à domicile. Un sujet sensible lorsque l’on sait que Gervais Martel et les nouveaux actionnaires ont fixé parmi leurs impératifs le retour du spectacle sur la pelouse de Bollaert. Car c’est vrai que depuis plusieurs années, on se faisait copieusement suer lors des rencontres à la maison… Donc, bien évidemment, deux résultats nuls (Tours et Bourg-en-Bresse) et une défaite (Amiens) avant la réception d’Orléans ne pouvaient en aucun cas constituer un bilan satisfaisant, à commencer pour le coach. D’ailleurs, Alain Casanova ne s’en est jamais caché. Il l’a même reconnu à plusieurs reprises en conférence de presse…  Malheureusement pour lui, lors de ses trois confrontations à la maison, on ne peut même pas dire que les “Sang et Or” ont exercé un pressing digne des heures glorieuses du stade Félix-Bollaert. Nous nous étions donc posé cette question, sans arrière-pensée, mais pour tenter de comprendre comment une équipe largement renforcée et très ambitieuse pouvait-elle autant piétiner à la maison. Qui plus est face à un tel public…

La montée en Ligue 1 est impérative

En fait, c’est ailleurs qu’il faut chercher les raisons de ce démarrage sur la pointe des pieds, surtout lors des matches à domicile. “Nous sommes une équipe en construction”, répètent d’ailleurs les joueurs lensois. “J’ai confiance dans le groupe, martèle aussi Alain Casanova. Ça va passer !” Bien évidemment, le nouvel entraîneur lensois connaît parfaitement bien les enjeux. Car en cas d’échec pour la montée en mai prochain, il ne poursuivrait certainement pas son bail. Les nouveaux dirigeants lui ont mis entre les mains des moyens, avec notamment l’arrivée de douze nouveaux joueurs, et lui ont donné carte blanche pour bâtir son projet. Donc, dans leur esprit, il est hors de question d’échouer ! De toute évidence, Alain Casanova est donc aujourd’hui un entraîneur sous pression. Celle qu’il s’imposait à lui-même à la fin du mois d’août pour ne pas voir le Racing dévisser au classement. En tout cas, les deux victoires face à Orléans puis Valenciennes (2-1) ont considérablement détendu l’atmosphère dans le camp lensois. Et vont certainement permettre au groupe artésien de travailler plus sereinement… Tant mieux car après la réception du Red Star, il va falloir enchaîner Sochaux, Reims et Brest ! Et là, on saura vraiment ce que ce Racing a dans le ventre…

Benoît Dequevauviller

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