RC Lens : cet argument financier qui explique le maintien de Casanova

Solferino n’a pas prévu de payer pour son limogeage.

Comme nous vous l’indiquions avant même le match de la dernière chance du RC Lens face à Niort, Alain Casanova n’est pas clairement menacé malgré l’échec de la montée des Sang et Or. Pourtant, dans son édition du jour, l’hebdomadaire nordiste la Voix des Sports se pose la question concernant le coach du Racing : « Stop ou encore ? Après l’échec de vendredi, le maintien d’Alain Casanova divise », peut-on lire sur la couverture.

La question semble surtout toucher les supporters où Alain Casanova compte de nombreux détracteurs lui reprochant certains choix (mise à l’écart définitive de Loïc Landre, stage au Maroc en hiver, coaching tardif, communication extérieure) puisque, en interne, l’ancien entraîneur du Toulouse FC garde la cote auprès de son vestiaire et que, comme l’a fait savoir Gervais Martel à l’issue du championnat, Casanova n’est pas menacé.

La VDS rappelle un point-clé qui justifie à lui seul la décision de la direction artésienne : « Le départ du coach et de ses adjoints, toujours sous contrat et au-delà de toute considération sportive, serait un coût supplémentaire à supporter pour l’actionnaire, qui va déjà devoir boucher les trous et compter sur des ventes ». En effet, si Solferino va bien combler les dettes et permettre un passage serein à la DNCG, l’actionnaire majorité du Racing n’a pas vocation à alimenter un panier percé.

Arnaud Carond