RC Lens – Kombouaré : «Il n’y a rien de pire pour m’énerver»

Morceaux choisis de son intervention sur le site du club.

Le réalisme, un problème éternel

« On n’était pas content de ce qu’on faisait ces derniers temps en terme d’efficacité même si l’équipe ne jouait pas trop mal. Dans l’esprit, on était bien. Face à Metz, je déplore que malgré la multitude d’occasions, on ne marque qu’une fois et qu’on ne soit pas en mesure de tuer le match. Cela aura été notre grand problème de la saison. Malgré tout, on a fait l’essentiel et on est tous contents. C’est bien d’avoir fini sur une victoire et fait ce beau cadeau à nos supporters exceptionnels, qui ont toujours été là. »

L’orgueil d’avoir battu Metz

« Un journaliste havrais m’avait posé la question de savoir si on allait jouer le jeu. Pour moi, il n’y a rien de pire pour m’énerver ! C’est me toucher dans ma chair de penser ce genre de choses. Forcément, j’étais vexé et je n’ai pas voulu  répondre à cette question que j’estimais débile. On est des compétiteurs, on joue toujours pour gagner et il ne m’est jamais venu à l’idée de bafouer notre esprit et de laisser filer un match. »

Le bilan de la saison (6^e de Ligue 2)

« Comme on dit chez moi, dans la vie, vous n’avez que ce que vous méritez. Si on ne monte pas, c’est aussi parce qu’on n’a pas tout fait bien. En termes de travail, de sérénité dans le travail…  Il faut qu’on apprenne de ça pour qu’à l’avenir ce genre d’expérience ne se renouvelle pas. Il faut qu’on travaille mieux et qu’à l’arrivée, le club soit récompensé au bout. »

Arnaud Carond