ASSE : cet ancien Vert qui a dit non à Aulas et au banc de l’OL
Dans les colonnes de GQ, Willy Sagnol est revenu sur les approches de l’OL à son égard en 2014… Et son refus de signer dans la Capitale des Gaules.
Actuellement à la radio sur RMC Sport, Willy Sagnol (42 ans) reste avant tout un entraà®neur sans club. Si son passage sur le banc des Espoirs et aux Girondins de Bordeaux fut loin d’àªtre infamant, l’ancien défenseur des Bleus tarde à retrouver un poste, lui qui est toujours sous contrat avec le Bayern Munich màªme s’il n’est plus adjoint de Niko Kovac.
Willy Sagnol a reà§u 4 propositions en un an et les a toutes refusées
A l’occasion d’un entretien au magazine GQ, Sagnol a clarifié sa situation : « En Allemagne, il n'y a pas de rupture conventionnelle. On vous paye tous les mois jusqu'à la fin de votre contrat. Il me reste encore quelques mois. Je peux travailler ailleurs si j'envoie une lettre pour mettre fin au contrat. À Bordeaux, nous avions fait une rupture conventionnelle pour mon départ. J’ai reà§u quatre propositions pour revenir sur un banc de touche depuis juillet 2018. Mais pas une ne m'a fait réfléchir plus que cela », explique l’intéressé, qui ne veut pas partir sur un projet avec des vendeurs de ràªve mais dans un club aux ambitions réalistes au regard des moyens.
L’OL, un projet pas assez familial pour lui
A l’occasion de cette confession, Willy Sagnol a expliqué avoir refusé une offre de Jean-Michel Aulas en début de carrière : « Avant d'aller entraà®ner Bordeaux, la première offre que j'ai reà§ue venait de Lyon. C'était une offre qui ne se refusait peut-àªtre pas pour un jeune entraà®neur, je l'ai pourtant fait. Car je trouvais à Bordeaux le climat familial que je recherchais. Le fait d'àªtre Stéphanois n’a pas joué dans ma décision. Je suis un professionnel. Mon club de cÅ“ur et de naissance, c'est Saint-à‰tienne, personne ne me l'enlèvera jamais. Mais j'ai refusé parce que j'ai évolué une grande partie de ma carrière au Bayern Munich où il y avait une grande culture familiale. Et je retrouvais à§a à Bordeaux ».
Arnaud Carond