Real Madrid : les 3 maillons forts de la qualification à Naples (1-3)

Sergio Ramos

Un capitaine n'a jamais aussi bien porté son nom. En pleine tempàªte, Sergio Ramos est venu prendre les commandes pour remettre de l'ordre. Costaud au duel et serein dans ses relances, pas comme Marcelo, le défenseur central espagnol est un roc et vient ici de marquer les 82e et 83e but de sa carrière professionnelle alors que la BBC peinait à àªtre tranchante (CR7 a toutefois touché du bois (28e). 48 d'entre eux l'ont été de la tàªte. Qui dit mieux ?

Luka Modric

Pas forcément décisif en phase offensive, le milieu de terrain croate a joué son rôle de métronome à la perfection. On l'a ainsi vu très bas pour venir aider sa défense, à la peine dans la relance, grâce à son bagage technique. Surtout, c'est lui qui a initié les contres du Real Madrid, avec sa capacité à lâcher le ballon dans le bon tempo avec un minimum de touches de balle et sans aucun déchet malgré le pressing d’enfer des Napolitains.

Toni Kroos

N'en déplaise à la BBC, plutôt éteinte ce soir au San Paolo (le généreux Bale remplacé par Vazquez à la 67e), ce sont bien les milieux madrilènes qui ont tiré leur épingle du jeu. En plus de l'impeccable Modric, on l'a vu, Toni Kroos a montré pourquoi il était champion du monde en distillant les deux corners déposés à chaque fois au millimètre près sur la tàªte de Ramos (51e et 57e). C'était déjà lui qui avait fait admirer sa technique de volée en première période. La précision allemande, sans doute.

JP