La pandémie de coronavirus est en train de repartir en France. Comme en Belgique, plusieurs nouveaux clusters se sont créés sur le territoire, ce qui a même le don de remettre en cause la jauge de 5000 spectateurs dans les événements sportifs. « Pour l’heure, aucune décision n’est prise, assure un proche du chef de l’État dans L’Équipe. Le sujet est très complexe. »
L’autre impact du Covid-19 sur le football français est économique. Le syndicat Première Ligue, avec le cabinet d’audit Ernst and Young, a évalué l'impact économique du Covid-19 sur les clubs. Pour la saison 2019-2020, l'étude évalue la perte de revenus pour la L1 à 605 M€ et pour l'ensemble de la filière football, qui représente 30 000 emplois, à 1,27 milliard d'euros. Pour la saison à venir, cette même étude anticipe une perte de chiffre d'affaires comprise entre 659 M€ et 951 M€ ; 3 400 à 8 000 emplois directs et indirects seraient menacés.
Un retour du droit à l’image collective ?Â
Malgré les aides de l'État et la baisse de salaire des joueurs (72 M€), le coût de la crise entre mi-mars et mi-juin pour les clubs serait de 225 M€. Au vu de ces chiffres, Première Ligue demande différentes mesures à l’État, dont une exonération de contributions patronales du 1er juillet au 31 décembre 2020 ou un rétablissement du droit à l'image collective (DIC). Celui-ci permettait de rémunérer les sportifs sous forme de droit à l'image dans une limite de 30 % de leur salaire.
Pour résumer
Première Ligue a évalué l'impact économique du Covid-19 sur les clubs. La perte est colossale, des solutions sont envisagées.
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