Bilan : Le Stade Brestois ne revit toujours pas

En difficulté en championnat, le club breton a manqué sa première moitié de saison. Analyse et perspectives.

Le premier bilan :

Pour le Stade Brestois, viser la remontée immédiate était un brin ambitieux. Surtout vu les moyens du club et la cure d'amaigrissement imposée par la descente. Néanmoins, pour la bande à Dupont, le scénario catastrophe n'est pas loin. A la tràªve, le club armoricain affiche un bilan peu flatteur (15e avec 19 points), à seulement deux points de la zone de relégation. Et ce n'est pas les coupes qui risquent d'offrir une parenthèse ensoleillée au club désormais présidé par Yvon Kermarec puisque Brest est sorti dès le premier tour de la Coupe de la Ligue (1-4 face à Auxerre à Francis Le-Blé) et reà§oit le PSG en 32^e de finale de la Coupe de France.

Le Top : Nicolas Verdier

Arrivé dans l'anonymat le plus total l'été dernier en provenance du GFCO Ajaccio, l'attaquant surnage au sein d'un secteur sinistré. Affichant six buts au compteur, le buteur formé à l'AS Cannes a déjà conquis Francis-Le-Blé par sa détermination et son don de soi. Màªme s'il est plus âgé (26 ans), son profil n'est pas sans rappeler un certain Nolan Roux.

Le Flop : Johan Martial

L'été dernier, le défenseur antillais faisait partie des « indésirables » que le club souhaitait faire partir. Resté dans le Finistère, Martial s'est malgré tout vu offrir une seconde chance par Alex Dupont. Malheureusement pour lui, des blessures récurrentes et un comportement pas toujours professionnel l'empàªchent de faire valoir ses évidentes qualités techniques.

L'avis de Pierre Ménès :

« Ils sont victimes d'un mal qui frappe souvent les équipes qui retrouvent la Ligue 2. Redescendre d'un échelon n'est jamais facile. En plus, la saison passée a été extràªmement mal gérée en interne avec des querelles de dirigeants. Au PSG, ils pourraient se tirer dans les pattes entre dirigeants, à§a ne changerait pas le niveau des joueurs sur le pré. A Brest, l'équipe était, de toute faà§on, trop faible pour la Ligue 1. Les voir là , à§a me peine. Brest, c'est la ville de la famille de mon père. J'ai une tendresse toute particulière pour eux. D'ailleurs, je serais présent pour le match de Coupe de France contre Paris. Aujourd'hui, je leur souhaite de se maintenir en Ligue 2 et de réaliser un recrutement malin. J'espère que le président Kermarec donnera des moyens pour y arriver. »

La bûche de Noël : la patate de Pandor

Ce à quoi il faut s'attendre au Mercato :

En difficulté offensivement avec seulement trois éléments et Verdier le plus souvent livré à lui-màªme, le club armoricain va tenter d'aller chercher un attaquant supplémentaire. Si les finances le permettent (augmentation de capital évoquée par Kermarec), un ou deux ailiers prometteurs pourraient débarquer afin d'apporter de la vivacité offensive et faire la différence dans les couloirs.

Alexandre CORBOZ