OM : soulagé, De Zerbi vide son sac après Le Havre, Benatia fixe le cap pour l’avenir

Après une saison harassante marquée de hauts et de bas, Roberto De Zerbi et Medhi Benatia ont commenté au micro de DAZN la qualification de l’OM pour la Ligue des Champions, obtenue à une journée de la fin sur la pelouse du Havre (3-1).

S’il estime que la saison n’est « pas finie » avec la possibilité d’aller chercher la deuxième place, Roberto De Zerbi était quand même soulagé : « Combien de joueurs on a changés, combien d’évolutions dans le jeu on a eues, combien de problèmes on a dû surmonter, combien c’est difficile à Marseille… Je crois qu’on a fait quelque chose de très grand », a lâché l’Italien, qui est revenu sur les effets positifs du « ritiro » à Rome pour relancer l’équipe après Monaco (0-3) : « Je crois que l’entraineur doit comprendre les moments déterminants. Au début de la saison, on avait des problèmes au Vélodrome, le ballon leur brûlait les pieds, on tremblait un peu, c’était dur. On en a parlé, on est restés ensemble, unis. Sans mettre le foot avant d’autres choses. On a dîné ensemble, passé beaucoup de bons moments ensemble. On s’est moins entraîné mais on a beaucoup travaillé sur l’union ».

Et RDZ en a profité pour vider son sac : « Ça s’est vu le terrain, on a vu que c’était une famille sur le terrain. Regardez Rabiot, Hojberg, Greenwood… On a gagné. Voilà, c’est pour ça que j’ai pris cette décision (le « ritiro »). Ce n’est pas vrai que les joueurs étaient contre moi. Ça m’a fait du mal. Il n’y a jamais eu de mutinerie, il n’y a jamais eu de problème ».

Benatia a souffert comme jamais avec Marseille

De retour de longs mois de suspension, Medhi Benatia a également commenté la qualification : « On est soulagés, on sera heureux d’ici deux ou trois jours. (…) On a eu des hauts et des bas, mais on a été 2es toute la saison, cette qualification est méritée. Il y a beaucoup de choses à améliorer, je ne vais pas me contenter de ça, mais c’était très important pour la suite du club ».

La suite justement, le direction sportif l’aimerait un peu moins mouvementé : « J’aimerais promettre de la stabilité », a-t-il notamment glissé : « On a des hommes forts à la tête de ce club, qui portent ce projet. Avec la force de l’actionnaire, on veut aller sur nos idées, être convaincus de ce qu’on fait et ne pas faire marche arrière ».

Concernant son nouveau poste, Benatia a également pris conscience de la difficulté : « Je ne sais pas comment le présidentsupporte ce stress et cette pression. Pour moi, c’était le plus gros challenge de ma carrière, même si ça peut sembler bizarre car j’ai eu une petite carrière comme joueur. Mais en termes de stress, de travail et de sacrifice, c’est la première année que je le vis de façon aussi pesante ».