PSG – Stade Rennais : Stéphan ravi d'avoir décollé l'étiquette de loser de son club

Julien Stéphan, l'entraîneur du Stade Rennais, a réussi un gros coup en guidant ses hommes vers la victoire en Coupe de France face au PSG (2-2, 6-5 tab).

Si la majorité des commentaires autour de cette finale PSG – Stade Rennais devrait tourner autour de la défaite parisienne, le club breton peut savourer son incroyable succès. Julien Stéphan et ses hommes ont obtenu le premier trophée du club depuis 1971, nouvelle qualification européenne en prime.

La loose à Rennes, c'est fini

Après la rencontre, dans des propos relayés par l'Equipe, le coach du Stade Rennais a savouré ce moment. Et notamment de balayer la réputation de losers qui accompagnait le club breton depuis des années. « C'est exceptionnel, c'est le paradoxe de Rennes, on gagne lorsqu'on ne nous attend pas. On était outsiders, mais les joueurs ont fait un match exceptionnel, plein de courage et d'abnégation. Nous vivons de grands moments et ça vient récompenser une saison remarquable en émotions. On va la ramener en Bretagne (la Coupe), et ça nous fera une grande fête. Et ça permet au club de grandir. On n'est plus des losers, mais un club qui a envie de gagner. C'est une victoire collective qui va rendre très fier tous les supporters Rennais. On va arrêter de leur parler de la «loose» pour leur parler de ce trophée. Ce qui à mon avis va changer le cours de l'histoire du club », a estimé Stéphan.

Un changement capital à la mi-temps

Sur le match en lui-même, Stéphan a souligné l'importance du but marqué par Kimpembe contre son camp juste avant la mi-temps. Ce qui lui a permis de faire prendre conscience à son groupe que l'exploit était possible. « À la mi-temps, je leur ai dit que les choses étaient en train de tourner. Qu'il fallait qu'on appuie, qu'on croit en nous, qu'on reste cohérents sur notre plan de jeu. Les joueurs ont fait preuve de beaucoup de courage et de lucidité aux tirs au but. Le penalty de Nkunku qui s'envole nous libère complètement. Nous avons eu huit jours pour bien préparer notre plan de jeu, en se doutant que la quasi-totalité des forces vives du PSG rentrerait. On a essayé d'annihiler le potentiel offensif du PSG. On n'a pas réussi à le faire au début, mais après la première demi-heure, on pensait que ça pouvait basculer », s'est réjoui Stéphan.

Julien Pédebos