Devant 56 696 spectateurs (nouveau record du Parc OL), l’Olympique Lyonnais a atomisé l’AS Monaco (6-1) grâce à un but de Rachid Ghezzal, un doublé de Mapou Yanga-Mbiwa et un triplé d’Alexandre Lacazette.
C’est clairement le coup de génie de Bruno Genesio : relancer Rachid Ghezzal à droite de l’attaque. Depuis janvier, l’international algérien enchaîne les matches de haut vol avec à la clé 10 buts et 4 passes décisives. En pleine confiance et auteur de l’ouverture du score face à l’AS Monaco (3e), “Rachon” s’est même permis une sucrerie sur Ricardo Carvalho dans la surface avant de buter sur Danijel Subasic (45e+2) ainsi sur le débordement qui conduit au 5-1 (60e). Une nouvelle fois excellent.
Alexandre Lacazette, numéro 21
Il avait atteint la trêve péniblement avec seulement six buts au compteur en Ligue 1 et un bilan seulement sauvé par son triplé face à l’ASSE. Ce samedi soir, Alexandre Lacazette a inscrit ses 19e, 20e et 21e buts en Ligue 1, confortant sa deuxième place au classement des buts. Depuis son entrée au Parc OL où il est le meilleur buteur (11 réalisations en 10 matches), l’attaquant est métamorphosé. Il s’agit de la deuxième année consécutive où le buteur lyonnais affiche plus de 20 buts.
Mapou Yanga-Mbiwa, soir de première
En composant son staff technique en janvier, Bruno Genesio a eu la présence d’esprit de s’adjoindre les services de Claudio Caçapa. La “meilleure recrue” possible cette hiver tant la défense rhodanienne prenait l’eau. Si les bonnes performances défensives sont revenues naturellement avec la sortie d’infirmerie de Samuel Umtiti (encore une fois très bon face à Monaco), le gros du chantier consistait à redonner vie à Mapou Yanga-Mbiwa. Il y est non seulement parvenu mais ce samedi Mapou a fait plus que justifier l’investissement en marquant les 3e but et le 5e but rhodanien. Ses deux premiers avec l’OL. Le public a même chanté à sa gloire quelques minutes après son but. Là aussi, c’était un petit évènement impensable il y a encore quatre mois.
Sergi Darder, l’autre renaissance de 2016
Lui aussi a connu une adaptation difficile et lui aussi a vécu 2016 comme une renaissance. S’il n’a pas toujours été titulaire, l’ancien joueur de Malaga a été bon dans les gros matches. Face au PSG … Et lors de cette finale face à Monaco où il a distillé quelques merveilles de passes… Notamment sur le centre du second but. Corentin Tolisso blessé jusqu’à la fin de saison, l’OL a encore montré qu’il avait de la densité et du talent. Cette remontée réussie par l’OL est vraiment à mettre au crédit de tout un groupe car, souvent, la solution est venue du banc.
Monaco, roi du cadeau
Pour revenir de l’enfer, il faut être aidé par les adversaires. En perdant leur capital de dix points d’avance qu’ils avaient encore il y a une dizaine de journées, Monaco a donné le bâton pour se faire battre. Du fait de son entame cauchemardesque à Décines (deux buts en moins de dix minutes), le club princier a offert la deuxième place sur un plateau aux Gones, qui eux étaient mordants et concernés par leur finale. Comme un symbole de cette débâcle, Lacina Traoré a vu rouge après 23 minutes pour deux semelles à retardement en quelques minutes sur Mapou et Anthony Lopes.
Alexandre CORBOZ, au Parc OL
L’Olympique Lyonnais a atomisé l’AS Monaco (6-1) grâce à un but de Rachid Ghezzal, un doublé de Mapou Yanga-Mbiwa et un triplé d’Alexandre Lacazette.
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