OL : Aulas veut coopérer avec McCourt et revient sur le cas Adebayor

Jean-Michel Aulas, le président de l'OL, a évoqué plusieurs sujets en marge du résultat nul de l'OL à Marseille (0-0).

Outre le caillassage du bus, que le président de l'OL a déjà dénoncé avant la rencontre, Jean-Michel Aulas est revenu, dans des propos relayés par Foot365, sur le recrutement avorté d'Emmanuel Adebayor, confirmant que sa non-signature est un choix de Bruno Genesio. « Les deux joueurs ont été approchés rapidement et nous avons très vite signé avec Jean-Philippe Mateta. On était en contact depuis un mois et demi, il y avait d’autres sollicitations, de la Juventus Turin ou d’autres grands clubs français. Ce n’était pas évident de prendre cette décision. Ça s’est décidé très vite. Entretemps, Emmanuel a décidé de venir, mais avec deux jours de retard. La discussion s’est engagée avec Bruno et il a pris avec la décision avec son staff. On avait décidé de débloquer le budget pour les deux opérations, l’une avec transfert et l’autre avec un salaire beaucoup plus élevé. Mais comme toujours à Lyon, c’est le staff technique qui prend la décision ultime. On a suivi cette position, tout en imaginant que les raisons sont pertinentes et qu’on va s’en retrouver gagnant dans le courant de cette saison. »

Par ailleurs, le président lyonnais a rencontré Frank McCourt, prochain propriétaire de l'OM, pour tenter de tisser des liens privilégiés avec celui qui veut replacer son club dans l'échiquier du football français. « On a eu une réunion de travail avant le match, c’était convenu depuis longtemps. J’ai pu faire sa connaissance et discuter aussi avec le futur président. On a pris date pour essayer d’imaginer une coopération entre deux très grands clubs dont le foot français a besoin pour son développement. Je pense aussi à Vincent (Labrune), qui va nous rejoindre au Conseil d’Administration de la Ligue, puisqu’il va être administrateur indépendant. On a imaginé un parcours pour avoir de très grands clubs avec des investisseurs et faire en sorte que le football français, comme le football anglais, ait trois-quatre clubs au-dessus du panier, qui puissent générer les revenus dont tout le foot français a besoin », a conclu Aulas.

Julien Pédebos