Anderlecht - PSG (0-4) : les 3 enseignements du nouveau carton parisien

Grâce à un Mbappé en feu, un Aréola décisif mais un Alves décevant.

La C1 inspire Mbappé

Quand on joue contre un plus petit que soi (et ça arrive souvent au PSG), le mieux est de marquer rapidement, histoire d'éviter qu'il ne prenne confiance. C'est ce qu'a fait à merveille le club de la capitale ce soir contre Anderlecht. Dès la 3e minute, Kylian Mbappé et Marco Verratti ont joué un une-deux aux vingt mètres, l'ancien Monégasque s'enfonçant dans la surface et décrochant une frappe victorieuse dans un angle fermé. C'était le huitième but de Mbappé en neuf titularisations en Champions League. Lionel Messi lui-même n'a pas fait mieux. Même s'il semble à l'aise dans n'importe quelle compétition et à n'importe quel niveau, le natif de Bondy semble vraiment adorer cette C1. Une bonne chose quand, comme Paris, on a l'intention d'aller au bout de l'épreuve.

Aréola a retrouvé la foi

Critiqué la saison dernière et au début de l'actuelle, le dernier rempart du PSG a retrouvé la confiance et ça se sent ! Après l'ouverture du score de Mbappé, Anderlecht a bien réagi et s'est procuré quelques situations chaudes. Heureusement, l'international français s'est brillamment interposé devant Onyekuru (7e, 12e) et Teodorczyk (15e). C'est bien connu, il faut un grand gardien pour espérer aller loin dans les compétitions majeures. Jusqu'à présent, le PSG en avait un par la taille. Il attendait que le talent s'exprime sans saute de concentration ni erreur d'appréciation. Cela semble être aujourd'hui le cas. Alphonse Aréola donne le sentiment d'avoir franchi un cap au niveau de la maturité.

Les Brésiliens pas motivés face aux petits

Prenez le cadre d'un premier match face aux champions de France et vous obtenez un but victorieux de Daniel Alves. Prenez le cadre du Roudourou pour des débuts médiatisés et vous obtenez un festival de Neymar. Prenez le cadre du Parc Astrid pour un match contre le dernier et… vous perdez les deux Brésiliens. Neymar (qui a certes marqué) et Alves aiment la lumière, les flashs qui crépitent, les ambiances enflammées. Quand le niveau est peu relevé et la victoire assurée, ils s'endorment. Notamment le latéral droit, méconnaissable en première période. On se demande d'ailleurs pourquoi Unai Emery n'a pas aligné le régional de l'étape, Thomas Meunier, à sa place. Nul doute que les duettistes brésiliens seront plus inspirés dimanche soir sur la pelouse de l'Orange Vélodrome !

R.N.