Girondins – PSG (2-2) : Neymar, arbitrage, Cavani... Les franches vérités de Thomas Tuchel

À l'issue de Bordeaux – PSG (2-2), Thomas Tuchel ne s'est pas privé pour commenter les mauvaises décisions de l'arbitre... Entre autres choses.

Le Paris Saint-Germain perdant ses deux premiers points de la saison sur la pelouse des Girondins de Bordeaux (2-2) dimanche soir, Thomas Tuchel était un peu agacé. En cause ? L'attitude de l'arbitre de la partie Franck Schneider et son rapport sélectif avec la VAR.

L'arbitrage de Franck Schneider l'a agacé

« Le penalty de Neymar ? On regarde un but valable pendant 5 minutes, mais on ne regarde pas à la vidéo les deux actions où il peut y avoir penalty pour nous. Un but régulier, on regarde pendant 5 minutes, et là rien. Je dois expliquer pourquoi on fait 2-2. On doit arrêter d'analyser ce match, car il y a deux penalties oubliés... Ça change tout, à 2-0, le match est terminé. A 3-1, c'est la même chose. On a fait un bon match, sauf le début de la seconde période, donc c'était mérité le but de Bordeaux. Mais après, les occasions ont été nombreuses, et on fait 2-2... Mais quand on regarde les images sur les penalties, c'est dur à expliquer à mon équipe », a déploré l'intéressé au micros de Laurent Paganelli sur Canal+.

Cavani avait besoin de repos

Lancé sur son choix de se passer des services d'Edinson Cavani alors que Kylian Mbappé a passé 90 minutes sur le pré et que Neymar est sorti sur blessure, l'Allemand a justifié sa gestion particulière du Matador : « Cavani il a joué contre Monaco avant la trêve, il a joué deux fois avec l'Uruguay, il a encore joué contre Toulouse et Liverpool. C'était nécessaire de lui donner du repos et il peut jouer face à Strasbourg mercredi ».

Neymar souffre mais pas trop

Fauché par une nouvelle blessure aux adducteurs peu avant l'heure de jeu, Neymar a dû quitter ses coéquipiers sans même pouvoir les saluer hier soir. Le diagnostic est-il inquiétant ? « Je pense que c’est la même chose qu’en sélection, a glissé Tuchel après le match. Tout le monde a dit, avec le physiothérapeute, le kiné et Ney, qu’il n’y avait pas de risque. Il ne sentait rien. Et je pense qu’il s’est arrêté, à temps. »

 

Arnaud Carond