PSG : les 4 limites dans la course au titre affichées à Nice (3-1)

Le titre s'éloigne inexorablement pour les champions de France. 

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Des latéraux en souffrance 

Maxwell parle de plus en plus de retraite et on le comprend. Sans faire injure à l’excellent joueur qu’il est, le latéral brésilien est en difficulté cette saison. Ses carences dans le repli défensif ont été criantes ce soir, notamment sur l’ouverture du score de Mario Balotelli. Il a été mangé dans son couloir par Ricardo Pereira, ce dernier récidivant devant Serge Aurier avant d’envoyer une mine en lucarne (48e). Auparavant, le défenseur ivoirien avait été bougé par Valentin Eysseric sur son côté de prédilection.

Un milieu qui a trouvé son maître pendant une heure

La récupération basse des Niçois aura fait mal aux milieux de terrain du PSG, ceux-ci ne parvenant plus trop à toucher leurs attaquants après une excellente entame de match. Dans ce registre, on avait rarement vu Marco Verratti autant en souffrance, bien pris par Jean-Michaël Seri et jamais vraiment tourné vers le jeu pendant 60 minutes. La technicité de l’entrejeu niçois, avec un Younès Belhanda très bon, a été dure à contourner pendant ce laps de temps.

Une charnière qui a du mal à contenir un n°9 racé

Le 8 mars dernier, Luis Suarez s’était joué de la défense du PSG au Camp Nou. Par son vice et son instinct de buteur, il avait permis au Barça de réaliser sa fameuse remontada. Ce soir, c’est Mario Balotelli qui a donné le tournis à l’axe brésilien. Auteur d’une prestation assez complète, le buteur italien a fait ce qu’il a voulu devant Thiago Silva sur l’ouverture du score.

Des joueurs trop sur les nerfs

On veut bien que Monsieur Buquet ait commis quelques erreurs arbitrales, que l’ambiance électrique ait augmenté le taux de testostérone et que le manque de finesse de Mario Balotelli n’ait rien arrangé mais les Parisiens ont un peu pété les plombs ce soir. Trois joueurs (Thomas Meunier, Blaise Matuidi et Edinson Cavani) ont été avertis et deux autres ont été expulsés (Thiago Motta et Angel Di Maria) pour des gestes d’humeur condamnables. Cette tension trahirait-elle un malaise plus profond ?

JP