PSG : les 5 explications à l’incroyable faux-pas des Parisiens à Strasbourg

Comment l'impensable a-t-il pu se produire ?

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Une défense à la rue

On n'a cessé, depuis le début de saison, de tresser des lauriers à l'attaque parisienne. En oubliant peut-être que la défense prenait trop de buts. Ce fut encore le cas ce samedi. Hors de position sur le coup franc de Dimitri Liénard qui amène l'ouverture du score, Marquinhos et sa bande se font avoir comme des poussins sur le deuxième but : un simple dégagement du gardien alsacien Bingourou Kamara, dévié de la tête par Nuno Da Costa, permet à Stéphane Bahoken de se retrouver seul face à Alphonse Areola. Quand Thiago Silva n'est pas là, c'est toute la ligne arrière qui tangue...

Des remplaçants pas tous au niveau

Après sa pénible victoire face à Troyes (2-0) mercredi, le PSG reste sur deux performances moyennes. Ce n'est sans doute pas un hasard si Unai Emery avait justement décidé, lors de ces deux rencontres, de reposer certains cadres. Si Javier Pastore est à créditer d'une bonne prestation, Angel Di Maria n'a pas arrangé son cas en ratant deux occasions franches en fin de première période. Yuri Berchiche, lui, n'est pas moins limité que Layvin Kurzawa sur le plan défensif. Et Presnel Kimpembe, pour une fois, a rendu une copie moyenne.

Un petit Neymar

Sauveur de son équipe mercredi face à Troyes grâce à un but qu'il ne devait qu'à lui-même, le numéro 10 brésilien a peut-être livré ce samedi sa prestation la plus terne depuis son arrivée au PSG. À son bilan, une superbe ouverture gâchée par Di Maria en fin de seconde période (39e), certes, mais aussi une participation intermittente au jeu de son équipe, des ballons gardés trop longtemps et des choix de passe trop compliqués. En outre, l'ancien joueur du Barça a écopé d'un nouvel avertissement dans les arrêts de jeu pour un geste d'agacement...

Le PSG, une équipe de contre ?

Avec près de 70% de possession, le club de la capitale est resté dans ses standards habituels. Mais la plupart de leurs occasions franches, les coéquipiers de Kylian Mbappé les ont obtenues sur de rapides projections offensives et non sur du jeu placé. On en revient à l'éternel problème d'Emery, grâce auquel le PSG joue de façon plus verticale mais manque de solutions face aux défenses regroupées, multipliant les ouvertures informes vers la surface. C'est lui, du coup, qui s'expose aux contre-attaques.

La réussite était strasbourgeoise

Les joueurs du PSG et leur coach vont en prendre plein la tête ces prochains jours. Mais si cette défaite fait tache, elle ne doit pas faire oublier l'excellent bilan de ce début de saison. D'autant que Strasbourg a marqué sur ses deux seules occasions de la partie, quand le PSG en a raté plusieurs par maladresse ou malchance en fin de chaque période. Une bonne prestation mardi face au Bayern et cet accroc sera oublié...

Sylvain Opair