PSG : Neymar donne raison à Zlatan sur le "pays de merde", selon Ménès

Il n'y a qu'au PSG qu'on voit cela : auteur d'un quadruplé mercredi contre Dijon (8-0), Neymar a pourtant quitté le terrain fâché après que certains supporters l'ont sifflé. En cause, le fait que le numéro 10 n'ait pas laissé Edinson Cavani tirer un penalty alors que ce dernier avait la possibilité de battre le record du nombre de réalisations inscrites sous le maillot Rouge et Bleu, détenu par Zlatan Ibrahimovic.

"Et si finalement Ibrahimovic avait raison ?"

Dans sa dernière chronique publiée par le quotidien CNews, le consultant Pierre Ménès exprime son agacement devant l'inclinaison du public et des médias français à chercher la petite bête plutôt qu'à profiter de la présence d'un joueur aussi talentueux que l'ancien du Barça.

"Et si finalement Ibrahimovic avait raison quand il a lancé son fameux 'pays de merde' ? Mercredi, Neymar a inscrit quatre buts et délivré deux passes décisives. Celui qui est taxé d’égoïsme est donc le meilleur passeur du championnat. (...) Il y a une partie très intelligente du Parc qui a sifflé le Brésilien. Et donc, au lieu de célébrer ce triomphe (8-0), Neymar est rentré directement aux vestiaires, alors qu’il était le héros de la soirée. (...) Comment a-t-on pu devenir un pays qui ne cherche que la polémique et le buzz sans être capable de s’attarder sur l’incroyable performance du joueur ? Cela donne l’impression que ça dérange que Neymar soit en France, et surtout au PSG, alors qu’on devrait tous mesurer la chance d’avoir un joueur comme lui dans notre championnat."

Une polémique "aussi nulle qu'insensée" selon Pierre Ménès

Ménès rappelle au passage que Cavani, "victime" de Neymar sur cette action, ne s'est plaint de rien. Et brandit lui aussi la menace d'un départ de l'international auriverde : "Il ne faudrait pas que ce genre d’incidents se renouvelle trop souvent, car ça pourrait vite le faire réfléchir. D’autant plus que Cavani n’a pas polémiqué. Cette énième polémique est donc aussi nulle qu’insensée."

Sylvain Opair