OL : le coup d'envoi du Stade des Lumières est donné !
Une cérémonie qui a réuni un parterre de 600 personnes, élus, partenaires ou simples supporters.
Comme le rappelait justement le président de Vinci France et constructeur du Stade, Gérard Bienfait, « le match du stade a en réalité commencé le 29 juillet au moment de la signature du contrat ». Depuis ce jour, près de 350 personnes Å“uvrent sur le site de Décines, près de l'échangeur n°6 de la Rocade Est de Lyon, pour mettre sur pied les fondations d'OL Land. Mais il manquait au Stade des Lumières son coup d'envoi officiel. Celui-ci a été donné ce mardi 12 novembre sous le coup de midi.
Le grand jour de JMA
Avant cela, ils étaient nombreux à faire face aux micros, élus comme dirigeant. Pour Jean-Michel Aulas, c'était un grand moment : « Dans les 20 premiers clubs à l'UEFA, 18 sont propriétaires de leur stade. Avec nous, à§a en fera un 19e en janvier 2016. » Avec cette enceinte qui coûtera 405 M€ aux divers investisseurs privés, le club espère 70 M€ de recette annuelle sous cinq ans. « On a donné des perspectives à cinq ans mais un certain nombre de ressources vont intervenir avant. C'est l'objet du financement qui a eu lieu mais croyez bien que si les banques nous ont suivi, c'est qu'ils estimaient que le projet était viable. Nous allons le démontrer dès maintenant ! », poursuit le président Aulas.
Djorkaeff : « Le projet n'avait pas été amené de la meilleure des faà§ons »
Le projet de l'OL a souvent fait face à une opposition locale. Celle-ci a désormais rendu les armes pour le plus grand bonheur de Gérard Collomb, qui s'en félicite aux micros à l'occasion d'une allocution d'une vingtaine de minutes : « Ce jour clos 7 ans de batailles administratives, 7 ans de batailles juridiques. J'avais dénombré 78 requàªtes contre le Stade. On m'a dit qu'il y en avait eu en fait 80. C'est dire s'il a fallu une certaine persévérance. Les grands projets suscitent toujours une opposition. Il faut savoir y faire face. Tenir le coup. » Présent en tant qu'enfant de Décines et président du club local, Youri Djorkaeff poursuit : « C'est un moment assez émouvant ! Décines et la France ont besoin de ce genre de stade (”¦) Au début, il y a eu une opposition locale. Je pense que le projet n'avait pas été amené de la meilleure des faà§ons. La manière dont il a été imposé à déplu aux Décinois mais aujourd'hui ils se sont rendus compte que c'était plus qu'un stade mais aussi un vecteur social qui pouvait trouver sa place », assène le Champion du Monde 98.
Une cérémonie boudée par les acteurs nationaux ?
Si les invités étaient nombreux à cette cérémonie, c'est essentiellement le microcosme régional qui a répondu à l'appel du club présidé par Jean-Michel Aulas. Hormis Jacques Lambert (président du comité d'organisation de l'Euro 2016) et Frédéric Thiriez (furtivement présent mais muet), il y avait peu de représentation nationale. Noël Le Graet (président de la FFF), Valérie Fourneyron (Ministre des Sports) ou encore Franà§ois Hollande (Président de la République) ayant déclinés l'invitation. « On n'a jamais envisagé qu'il vienne », coupe Aulas, désireux qu'on parle davantage des présents que des absents.
Alexandre CORBOZ, à Décines.