La raison secrète qui pousse Michele Kang à sauver l’OL
Désormais à la tête de l’OL masculin, Michele Kang va tout faire pour passer avec succès l’appel en DNCG fédérale. C’est aussi une question de vie ou de mort pour ses OL Lyonnes…
Si Michele Kang a accepté d’aider l’OL masculin en prenant la présidence d’Eagle Football Group à la place de John Textor suite au passage raté devant la DNCG, ce n’est pas seulement par pure philanthropie. En effet, la femme d’affaires et voisine de Textor a tout intérêt à ce que l’Olympique Lyonnais ne plonge pas et va faire – avec d’autres actionnaires – une augmentation de capital pour tenter de sauver le club avant son passage du jeudi 10 juillet devant la DNCG fédérale de la FFF.
Michele Kang n’a de toute façon pas vraiment le choix. Tout d’abord parce qu’elle a déjà injecté énormément d’argent. Que ce soit lors de l’apport au capital de janvier dernier, en rachetant pour 20 M€ la concession du centre de formation à Meyzieu pour y installer ses OL Lyonnes, mais également en louant le Groupama Stadium pour ses féminines. Ayant un parcours tout droit sorti du rêve américain, la native de Séoul verrait d’un très mauvais œil la perspective que ses aides n’aient servi à rien… Mais elle craint aussi et surtout que la chute de l’Olympique Lyonnais n’entraîne son équipe féminine avec.
Ce si important numéro d’affiliation à la FFF qui intéresse Kang
En effet, si l’OL – qui ne peut assumer la Ligue 2 – était contraint de passer en liquidation judiciaire, son numéro d’affiliation à la FFF viendrait aussi à disparaître. Or c’est sous ce même numéro qu’est inscrit l’OL Lyonnes pour disputer l’Arkema Première Ligue. Lorsqu’il a cédé l’OL Féminin à Michele Kang, John Textor a quand même gardé une partie du capital (aux alentours de 15%) et c’est là que se retrouve ce fameux numéro vital à l’équipe désormais dirigée par Jonatan Giraldez. Bien évidemment l’OL Lyonnais pourrait demander une dérogation du fait du caractère exceptionnel d’une telle situation mais sans garantie de l’obtenir à la Fédération. Kang n’a donc pas voulu prendre le risque.
Quant à savoir si Michele Kang, davantage intéressé par le développement du sport féminin, va vraiment s’impliquer au-delà ? La réponse n’est pas encore connue. Une chose est certaine : l’entrepreneuse sud-coréenne naturalisée américaine ne passera pas toute sa fortune (estimée par Forbes à 1,2 milliards de dollars) dans le gouffre qu’est l’OL. Surtout que le club demeure gagé par Arès avec une échéance de remboursement importante à l’horizon 2028.
