ASSE : Le discours cash et musclé d’une légende stéphanoise

Sans langue de bois.

Dimanche dernier, il était, comme souvent, aux côtés de Roland Romeyer et de Dominique Rocheteau, afin de rencontrer les supporters stéphanois disséminés dans la France entière. Les Verts n’avaient pas encore affronté Dijon, mais Hervé Revelli enfilait à la perfection son costume de dirigeant, lui qui est désormais chargé des relations publiques du club ligérien.

Pour beaucoup, Hervé Revelli demeure l’avent-centre des seventies. Celui qui a accumulé les titres et les honneurs, marquant toute une génération de Franà§ais avec l’épopée européenne. A nos confrères du Bien Public, il a accordé certaines de ses réflexions. Propos retranscrits par le site poteauxcarrés. ‘On a marqué notre sport. Tout le monde s'est identifié à ce maillot vert et à cette équipe qui sortait de nulle part. De partout en France, on était chez nous. Aujourd'hui, on est encore reà§u comme des papes(…)On n'a pas les màªmes armes financières que les autres mais avant c'était pareil. Et pourtant, on a éliminé le Bayern en 1969 en aller-retour et ses huit champions du monde. Les autres, à§a les emmerde, ils aimeraient avoir notre popularité. Ils n'y arriveront pas, ils peuvent avoir l'argent qu'ils veulent ! Il n’y a que le défilé sur les Champs-Elysées qui nous a gàªnés. Quand on nous a dit “on atterrit à Paris”, on a tous pensé qu'il y avait un crash à proximité. On ne pensait jamais faire à§a”¦ On répétait : “Mais attendez, on n'a pas gagné, on a perdu !” On avait une certaine honte. Mais, finalement, à§a a été fabuleux, je n'ai jamais vu à§a. à‡a reste gravé à jamais.’

L.T.

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