Fabio Grosso
Fabio GrossoCredit Photo - Icon Sport
par Alexandre Corboz
ANALYSE

OL : les gagnants et les perdants de l’arrivée de Fabio Grosso

En trois matchs et 270 minutes jouées contre Brest, Reims et Lorient, Fabio Grosso a utilisé 22 joueurs et deux systèmes à l’OL. On commence à y voir un peu plus clair dans le puzzle mis en place par l’Italien.

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Ils sont les gagnants de l’arrivée de Grosso

Clinton Mata, l’intouchable

L’Italien a conforté l’international angolais (30 ans), seul joueur avec Anthony Lopes à avoir disputé l’intégralité des trois matchs matchs. Deux dans l’axe, un à son véritable poste de latéral droit.

Jake O’Brien, la bonne pioche derrière ?

Laurent Blanc ne comptait quasiment pas sur lui, préférant replacer Clinton Mata dans l’axe. Depuis deux matchs, l’Irlandais a eu sa chance et l’a saisi. Rapide, fort dans les duels, l’ancien de Molenbeek est parti pour s’imposer comme le futur patron de la défense.

Skelly Alvero, nouvelle sentinelle

En six, il semble être le premier choix de Grosso. Il aurait pu débuter les trois rencontres si l’ancien Sochalien n’était pas arrivé en retard à la causerie avant Brest.

Maxence Caqueret, confiance maintenue

Dans le cœur du jeu, il est le seul à avoir débuté les trois rencontres (268 minutes jouées) malgré des prestations pas toujours au niveau. « Ce n’est pas anodin » comme disait Bruno Cheyrou.

Mahamadou Diawara, la surprise du chef ?

L’ancien Parisien était parti pour une saison faire ses gammes en réserve mais l’arrivée de Fabio Grosso et sa volonté de bouleverser l’ordre établi lui a offert une opportunité inattendue contre Lorient. A revoir.

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Ils sont les perdants de l’arrivée de Grosso

OL : les gagnants et les perdants de l’arrivée de Fabio Grosso - Fabio Grosso
Rayan Cherki, premier problème ?Credit Photo - Icon Sport

Rayan Cherki, star devenue encombrante ?

Il est passé de deuxième star de l’équipe derrière Alexandre Lacazette avec Laurent Blanc à un joueur de rotation sous Fabio Grosso. L’Italien n’a pas tiré un trait sur l’international Espoirs mais il veut lui inculquer une dimension davantage collective. Cherki souffre aussi du système, lui qui n’est pas à l’aise en joueur de côté d’un 4-3-3 contrairement à Nuamah ou Jeffinho.

Duje Caleta-Car, porté disparu

Seul international chevronné à ne pas avoir joué une seule minute depuis l’arrivée de Grosso, « DCC » a vécu un gros déclassement dans la hiérarchie des centraux.

Paul Akouakou, déjà la fin de la hype ?

Contre Lorient, Fabio Grosso a convoqué 24 joueurs et l’international ivoirien, décevant lors de sa seule utilisation à Brest, n’en fait pas partie. Inquiétant pour la suite ?

Ainsley Maitland-Niles, victime de sa polyvalence

En trois rencontres, l’international anglais n’a disputé que 38 petites minutes en remplaçant Akouakou à Brest. Maitland-Niles ou le meilleur exemple du joueur victime de sa trop grande polyvalence…

Corentin Tolisso, leader contesté

Déchu (par erreur selon Grosso) du capitanat qui devait lui revenir à Reims, « Coco » est dans l’œil des supporters et l’Italien, qui l’a envoyé sur le banc contre Lorient, n’a pas dû goûter à son entrée peu inspirée face aux Merlus. En cours de déclassement ?

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Pour résumer

En trois matchs, Fabio Grosso a déjà redistribué les cartes à l'OL. S'il a déjà utilisé 22 joueurs et deux systèmes (4-3-3 et 5-3-2), l'Italien commence déjà à imposer ses idées. Certains ont marqué des points, d'autres en ont perdu.

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