PSG : les 5 enseignements du match nul à Evian (0-0)
Après Reims, les coéquipiers de Blaise Matuidi ont cette fois été tenus en échec sur la pelouse d’Evian TG (0-0) en match avancé de la troisième journée. Voici ce qu’il faut retenir de leur prestation.
Sans Ibrahimovic, une domination stérile
On reproche parfois à l’attaquant parisien Zlatan Ibrahimovic de trop décrocher, mais on se rend compte qu’en son absence, les milieux de terrain, Marco Verratti par exemple, ont tendance à jouer trop vite vers Edinson Cavani. L’essence de la philosophie instaurée par Laurent Blanc, c’est le jeu court et il en a manqué ce soir, tout comme a manqué la petite touche de génie du Suédois pour déstabiliser une défense savoyarde bien organisée.
La panique à dix
En soi, faire match nul à Evian n’a rien de très glorieux pour le double champion de France. Mais les supporters du club de la capitale ont sans doute poussé un ouf de soulagement au coup de sifflet final tant les dix dernières minutes ont été dominées par la formation de Pascal Dupraz. Un exploit de Salvatore Sirigu et la maladresse des attaquants adverses ont permis au PSG de sauver un point. Toujours mieux que rien.
Pastore et Verratti un ton en-dessous
Ils avaient été les deux meilleurs éléments de leur formation lors des deux premières journées. Ce soir, Javier Pastore a perdu de sa superbe, ne trouvant que rarement la solution balle au pied. Après un premier acte encourageant, l’international italien a quant à lui eu tendance à trop garder le ballon, ce qui l’a conduit à le perdre ou à oublier ses partenaires mieux placés.
Cavani, ce n’est toujours pas à§a
Nous regrettions il y a peu que le positionnement d’Edinson Cavani serve d’excuse à ses prestations décevantes. Ce soir, l’international uruguayen a évolué au poste d’avant-centre mais ne s’est pas montré plus adroit pour autant. Hésitant sur ses rares occasions (comme celle de la 27e minute), malhabile balle au pied, l’ancien Napolitain semble crouler sous la pression dès qu’il se retrouve en position de marquer.
Marquinhos en net progrès
Ses prestations en match de préparation avaient soulevé quelques inquiétudes, au point que certains le soupà§onnaient de ne pas avoir digéré son faux-départ vers le FC Barcelone. Mais depuis le début du championnat, et ce soir particulièrement, Marquinhos est très bon. Le calme et la justesse des interventions du jeune Brésilien (21 ans) étaient celles d’un vieux briscard. Son compère David Luiz ne s’est pas toujours montré aussi sûr…
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