OL : mercato, Nkoulou, PSG... Les dernières saillies d'Aulas

.. et asséné un nouveau tacle au PSG.

Après s'être soumis à la traditionnelle visite médicale, Nicolas Nkoulou va bel et bien rejoindre l'OL. Le président rhodanien Jean-Michel Aulas l'a confirmé ce mardi soir à nos confrères de RMC. Un autre stoppeur est encore attendu dans la capitale des Gaules (sans doute Emanuel Mammana).

"On va finaliser une défense complémentaire. Nicolas va signer trois ou quatre ans à Lyon demain matin. On a complété le dispositif avec Rybus, arrière gauche. On va faire un autre défenseur central assez rapidement car on va perdre Koné et Lindsey Rose."

"Une ou deux arrivées en attaque"

Il devrait également y avoir du mouvement à l'OL du côté des attaquants, même si Aulas a réaffirmé sa volonté de conserver son meilleur buteur Alexandre Lacazette, courtisé par West Ham notamment.

"Il y aura une ou deux arrivées du côté des attaquants en fonction de ce qui va se passer. On n’imagine pas perdre de joueurs sur la ligne d’attaque, dont Alexandre Lacazette, dans les semaines qui viennent."

Le PSG "pas bon pour le football français" ?

Enfin, JMA n'a pu s'empêcher de lancer une nouvelle pique aux dirigeants du PSG après le limogeage à grands frais de l'entraîneur Laurent Blanc et son remplacement par Unai Emery.

"C’est de la concurrence déloyale. On avait déjà à faire face à un apport d’un gouvernement dans un contexte qui devient inégalitaire. Quand vous avez 150 à 200 millions d’argent déversés qui viennent d’un gouvernement, vous ne pouvez pas lutter, construire une identité concurrentielle qui fait qu’à tout moment, tout est possible. Quand tout est possible, on crée le suspense, l’envie des supporters et la valeur en termes de droits TV. Je suis heureux que le PSG ait la plus belle équipe sur le papier mais inquiet qu’on soit dans un contexte concurrentiel qui aura du mal à s’exprimer si le fossé est trop important entre les équipes. Ce n’est pas bon pour le football français."

La concurrence déloyale du PSG, un nouveau cheval de bataille que Jean-Michel Aulas ne semble pas décidé à laisser tomber.

Sylvain Opair