Girondins : son Mercato, Gérard Lopez, l’ombre de Campos… Admar Lopes se livre
Directeur technique et boss de la société Scoutly qui gère le recrutement des Girondins de Bordeaux, Admar Lopes s’est longuement confié sur son projet à Sud-Ouest. Morceaux choisis.
Son bilan du Mercato
« Notre Mercato est bon : on a réussi à faire venir de bons joueurs, à fort potentiel, avec un bon état d'esprit, et à des postes où on n'avait pas beaucoup de concurrence. Ça permet de donner plus de possibilités au coach. On a une masse salariale diminuée de 8 M€, un effectif plus fort et plus valorisable. Si on active les options d'achat, je pense que dans deux ou trois ans, on aura des actifs pour vendre qu'on n'avait pas ».
Sur sa short-list
« Normalement, on est toujours prêt pour avoir neuf possibilités à chaque poste. Trois qui vont de 0 à 3 M€, trois de 4 à 7 M€, et trois au delà. Mais on a changé un peu ce modèle car on savait déjà qu'on ne pourrait pas acheter de joueurs à 10 M€. Donc on a fait entre 0 et 2 M€, entre 3 et 5 M€ et plus. Et on a fait une priorité pour chaque groupe de trois ».
Sur la possibilité de faire un joker
« Je travaille déjà pour janvier. En novembre ou décembre, je saurai exactement ce que je voudrai faire, et j'aurai des idées pour l'été prochain. Mais on est attentifs à ce qu'on peut faire avec le joker. Un attaquant ? Peut-être. On peut aussi chercher un défenseur avec un autre profil ».
Sur ses objectifs
« Cela dépendra des ventes. Mais je pense pouvoir reconstruire ce club en deux ou trois mercatos. Le premier ne pouvait pas suffire avec les restrictions (…) j'ai envie de construire un vrai projet et de rester longtemps. Normalement, ça dure quatre ans mais, à mon avis, Bordeaux a besoin d'un projet à huit ou dix ans. Je suis encore jeune, et si tout va bien, que tout le monde est content de moi, je me vois bien rester ici dix ans ».
Sur Gérard Lopez
« C'est facile de travailler avec Gérard. On se connait bien et on s'entend bien (…) Je n'ai jamais hésité. Quand Gérard m'a proposé officiellement, j'ai dit oui deux heures après. Même sans discuter avec ma famille ».
Sur Luis Campos
« Il ne travaille pas pour Bordeaux, ni pour nous. J'ai une grande relation avec lui. C'est un exemple de compétences pour moi. Si je suis là, c'est un peu grâce à lui. J'ai beaucoup appris à ses côtés. Mais maintenant je suis mon propre chemin ».