FC Barcelone - Mercato : des irrégularités sur le transfert de Neymar au PSG ?

Si le PSG se frotte encore les mains du transfert de Neymar en provenance du FC Barcelone au mercato estival 2017, quelques zones d’ombre ont bien failli le rattraper.

222. En millions d’euros, ce chiffre restera gravé dans les annales du PSG puisqu’il s’agit du montant grâce auquel ce dernier a réussi à arracher Neymar des griffes du FC Barcelone en juillet 2017. Plus d’un an et demi après ce coup retentissant, le club de la capitale peut toujours se féliciter de l’avoir réussi, grâce à l’entremise de Pini Zahavi. Dans son édition du jour, L’Équipe consacre un coup de projecteur sur l’agent trouble du football mondial, respecté en haut lieu mais capable de quelques manœuvres bien à lui sur le marché des transferts.

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? Julien Scussel

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— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) 26 février 2019

Dans le dossier Neymar, Zahavi – qui dépend de la Fédération anglaise – a par exemple dû s’appuyer sur un agent français, en accord avec la législation nationale, pour boucler la transaction : Laurent Gutsmuth. « Avec Pini, on dispose d’un avocat commun en Amérique du Sud, qui nous avait mis en relation, raconte ce dernier. Quand on m’a proposé d’intervenir, je me suis demandé où était la caméra cachée ! Un transfert comme celui de Neymar, c’est de la formation accélérée. Vous prenez dix ans d’expérience en quelques semaines. Pour moi, Zahavi est quelqu’un de loyal, qui respecte sa parole. Il a peut-être une réputation sulfureuse mais s’ils (les agents) étaient tous comme lui, ce serait top. » En revanche, l’importante commission de Zahavi dans ce transfert record fut l’objet de manœuvres fiscales beaucoup plus alambiquées de la part de l’Israélien, vis-à-vis du PSG.

C’est la destination bancaire de la commission de l’Israélien – évaluée à 10,7 M€ sur cinq ans – qui lui a valu des frictions avec la direction parisienne. En novembre, Mediapart relatait que Zahavi avait souhaité être payé via une société basée à Malte, puis via une seconde à Chypre, où il envisageait d’établir sa résidence fiscale. Mais le PSG, redoutant d’être poursuivi pour fraude fiscale, lui a imposé de toucher cette commission en tant que personne physique en Israël. Une situation qui agace, au-delà du cas Zahavi, Stéphane Canard, président de l’Union des agents sportifs du football (UASF). « Pour nous, c’est de la concurrence déloyale, estime-t-il dans le quotidien sportif. Les agents qui disposent d’une licence étrangère mais qui travaillent en France ne sont jamais assujettis aux contrôles que nous subissons. Et ils n’ont pas non plus à rendre de comptes à nos instances, puisqu’ils ne remplissent pas le rapport d’activité annuel que l’on fournit pour renouveler notre licence. »

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JP