Girondins de Bordeaux : pourquoi les dirigeants doivent recruter Cavenaghi

Girondins de Bordeaux : pourquoi les dirigeants doivent recruter Cavenaghi
But ! Football Club
5 novembre 2013

C’est désormais acquis, l’attaquant du FC Pachuca Fernando Cavenaghi ne prolongera pas l’aventure dans le championnat mexicain et sera donc libre de s’engager où il le souhaite au mois de janvier. Un retour à River Plate est évoqué, mais le principal intéressé n’a jamais caché la place qu’occupait encore Bordeaux, dont il a porté le maillot entre 2006 et 2010, dans son cÅ“ur. Certes, nul ne sait vraiment ce que pourrait encore apporter le joueur de 29 ans après plusieurs expériences cahoteuses à l’étranger. Mais sa venue aurait de toute faà§on des avantages. Voici cinq bonnes raisons pour les dirigeants de rapatrier Cavegol en Gironde.

Bordeaux a besoin d’un finisseur

Depuis la saison dernière, le problème de Bordeaux se situe davantage en attaque qu’en défense. L’arrière-garde est relativement solide (quand le travail collectif n’est pas gâché par quelques erreurs individuelles), mais les attaquants se procurent peu d’opportunités de marquer au cours d’une rencontre. Les progrès de Cheick Diabaté et Henri Saivet comblent un peu cette carence mais tous deux restent capables de gros loupés devant les buts, comme ils l’ont montré récemment. Cavenaghi, lui, est l’archétype du finisseur à qui il ne faut qu’une, voire deux occasions pour trouver le chemin des filets. Exactement le profil de joueur dont Bordeaux a besoin.

C’est une excellente affaire financière

Peu à son aise dans le championnat mexicain, l’attaquant argentin ne prolongera pas son contrat avec le FC Pachuca. Il se retrouvera donc libre cet hiver, ce qui signifie que Bordeaux n’aura pas besoin de dépenser un seul centime pour s’en attacher les services. Le salaire de Cavenaghi ? ‘On peut s’arranger‘ , disait l’Argentin en septembre. Autrement dit, le buteur albiceleste n’exprimera pas d’exigences trop élevées. La direction girondine, très proche de ses sous, prendrait donc un risque minime.

Cavenaghi est motivé

C’est un regret d’àªtre parti. Je me suis trompé. (…) Revenir en décembre ? Bien sûr, pourquoi pas. S’il y a une opportunité, moi et ma famille sommes pràªts.’ La lecture de ces quelques mots prononcés il y a un mois et demi par l’attaquant de Pachuca en dit long sur l’affection qu’il porte à son ancien club. Le joueur de 29 ans ne reviendrait pas à Bordeaux en pré-retraite ou par appât du gain, mais parce qu’il le désire vraiment. Son investissement en ferait un exemple pour ses coéquipiers.

Il connaà®t déjà la Ligue 1

Avec 83 matches de championnat de France à son actif, pour un total de 33 buts inscrits, Cavenaghi n’aurait besoin d’aucun temps d’adaptation pour se faire aux spécificités de la L1. Les terrains, les systèmes de jeu et màªme certains coéquipiers (Planus, Sané, Carrasso…), l’Argentin connaà®t déjà tout cela. C’est toujours mieux que de recruter un joueur sorti d’on ne sait où et à qui il faudra, comme à Diego Rolan la saison dernière, plusieurs mois pour se fondre dans l’équipe.

Il parle espagnol

Les recruteurs du FCGB ont pris l’habitude ces derniers mois de faire leurs emplettes en Amérique du Sud. Après l’Uruguayen Diego Rolan en janvier dernier, c’est l’Argentin Lucas Orban qui a débarqué cet été en Gironde. Or, Rolan l’a lui-màªme reconnu, la barrière de la langue a retardé et retarde encore son intégration. Parlant franà§ais et espagnol, Cavenaghi constituerait le relai idéal entre ces recrues et le reste du groupe, une sorte de grand frère permettant de cimenter l’ensemble de l’effectif. Et, qui sait, s’il pouvait glisser quelques conseils à Rolan sur le rôle d’attaquant…

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