FC Nantes : les Canaris touchent-ils leurs limites ?

Préoccupant avant le match de ce soir à Reims ?

Une défense qui prend l’eau

Dimanche, l'ouverture du score d’Eder était symbolique. Après s’être joué de Lorik Cana, l’attaquant portugais a mystifié Rémy Riou... à l’entrée de la surface. La charnière est fautive sur le coup et celle-ci semble peiner à être efficace sur la durée. Oswaldo Vizcarrondo revenait d’Amérique du Sud et Cana, pourtant, n’avait pas joué en amical avec l’Albanie. « Je ne pense pas qu'on ait de problèmes défensifs en ce moment. Le souci, c'est que le peu d'occasions que l'on concède est directement converti en but », coupe toutefois Youssouf Sabaly dans Ouest France. Il va falloir joindre les actes aux paroles.

Un manque d’ailiers véritables

Le point fort des Canaris cette saison, à savoir évoluer avec des joueurs capables de rentrer dans l’axe puisqu’ils ne sont pas de véritables ailiers, a montré ses limites face au LOSC. Face à des latéraux aussi efficaces que Sébastien Corchia et Djibril Sidibé, les Nantais ont paru déséquilibrés, incapables de savoir où placer le curseur entre attaquer et défendre. Michel Der Zakarian ne devrait-il pas revenir un temps à l’intégration des joueurs de couloir en attaque, avec Jules Iloki, Ermin Lenjani (un cran plus haut et bon centreur) et Johan Audel, qui apporte un plus quand il joue ?

Une domination stérile

L’attaque a été pointée du doigt tellement souvent cette saison qu’il est difficile d’être original. Et pourtant, l’association Kolbeinn Sigthorsson - Emiliano Sala fait le ménage mais peine à marquer des buts. Face au LOSC, l’efficacité a manqué et l’impression d’une domination stérile n’a jamais été aussi criante : 13 tirs (dont 6 cadrés), 59,4% de possession de balle, 532 passes (contre 375), 8 corners (contre 4) ! Tout ça pour encaisser trois buts et ne pas en inscrire un seul.

BA