PSG : ces joueurs parlent français comme des vaches espagnoles”¦
Si Laurent Blanc souhaite qu'elle soit parlée par tous, la réalité n'est pas tout à fait la màªme. Passage en revue des bons et des moins bons élèves du club dans la langue de Molière. Premier volet : les étrangers à qui on ne donne pas la moyenne.
9/20 – PEUT MIEUX FAIRE
ALEX : Alors qu'il dégage une puissance naturelle imposante sur le terrain, Alex est en réalité un garà§on assez discret. Peu présent dans les médias, le Brésilien ne possède pas encore un niveau qui lui permet de bien se faire comprendre en franà§ais. En revanche, il l'appréhende de mieux en mieux. Pas de quoi toutefois remettre en cause la communication avec son coéquipier de la défense centrale puisqu'il est, comme lui, brésilien.
THIAGO MOTTA : Comme beaucoup de ses coéquipiers arrivés en 2011-12, Thiago Motta n'a commencé les cours de franà§ais que cette saison. Pourtant, il souhaitait vite apprendre la langue, comme il le déclarait sur les ondes de RMC en début de saison dernière : “C'est très difficile de parler en franà§ais. Je ne sais pas quoi dire à part : “J'aime Paris !”. Mais j'espère m'améliorer rapidement. C'est une obligation pour moi. Quand on vit dans un pays, on apprend la langue locale. C'est une question de culture. Je promets que la prochaine fois que vous reviendrez, on essayera de faire l'interview en franà§ais !”. On attend toujours…
8/20 – PEUT MIEUX FAIRE
LUCAS : Arrivé au PSG en janvier dernier en provenance du Brésil, Lucas a fait part de son envie d'apprendre le franà§ais seulement quelques jours après sa signature, en conférence de presse : “J'apprends le franà§ais. Je prends des cours de manière intensive, environ deux fois par semaine. Je veux apprendre cette langue et la parler rapidement, c'est important pour moi. Je m'investis beaucoup, c'est une très jolie langue, mais c'est très difficile avec l'environnement du club. Il y a beaucoup d'étrangers, des Italiens, Argentins, Anglais, à§a crée de la confusion dans ma tàªte. Je ne comprends pas tout, mais j'espère parler très rapidement”. Dire que le jeune prodige a eu les yeux plus gros que le ventre serait un peu méchant, mais il faut bien reconnaà®tre qu'on est loin d'une maà®trise parfaite du franà§ais. A part le mythique “champion, mon frère !”, rares ont été les sorties médiatiques de l'international brésilien en franà§ais…
7/20 – PEUT MIEUX FAIRE
LAVEZZI : Comme Alex ou Thiago Motta, Ezequiel Lavezzi n'est pas particulièrement connu pour sa faà§on de parler franà§ais. L'Argentin, débarqué de Naples la saison dernière se sent d'ailleurs, pour cette raison, étranger à la culture franà§aise. C'est ce qu'il reconnaissait dans le “Corriere dello Sport”, après le titre remporté la saison dernière : “Je ne dis pas que les Italiens sont des meilleurs personnes que les Franà§ais, mais vue ma faà§on d'àªtre, je me sens plus proche des Italiens. Je m'associe plus à la culture italienne mais c'est peut àªtre aussi parce que je ne parle pas encore franà§ais couramment et cela me prive de beaucoup de choses pour le moment. Plus tard, quand j'aurai appris la langue et que je me serai familiarisé avec la culture franà§aise, je pourrai dire si je me suis trompé ou pas. Mais aujourd'hui, c'est vrai, je préfère les Italiens”. On espère qu'“el Pocho” sera en mesure de livrer son verdict au plus vite…
VERRATTI : Du haut de ses 20 ans, Marco Verratti est sans doute le joueur de l'effectif qui comprend et parle le moins bien le franà§ais. Proche de nombreux joueurs étrangers, comme Zlatan ou Thiago Motta, le jeune milieu italien n'a que très peu progressé dans ce domaine. D'ailleurs, Laurent Blanc est parfois obligé de communiquer en italien avec lui pour bien se faire comprendre. Alors qu'il a prolongé son contrat dans la capitale cet été jusqu'en 2018, l'ancien de Pescara aura certainement tout le temps de faire ses gammes en franà§ais dans les prochains mois.
PAS NOTES
CAVANI ET MARQUINHOS : L'arrivée encore toute récente de ces deux recrues ne permet pas de juger leur niveau de franà§ais. Edinson Cavani s'est pourtant fixé un objectif, celui de “faire une interview en franà§ais d'ici à trois mois”. On attend avec impatience les premiers mots d'“El Matador” en franà§ais !
Benjamin TRYOEN
Retrouvez l'intégralité de cet article dans But ! Paris, actuellement en kiosques.