PSG – Mercato : la saillie lunaire de la LFP espagnole sur le dossier Neymar

Dans AS, Javier Tebas (président de la LFP espagnole) a fait savoir qu’il bloquerait le transfert de Neymar (FC Barcelone) au PSG.

Nouveau rebondissement dans le dossier Neymar au PSG. Dans les colonnes de AS ce matin, Javier Tebas, le président de la LFP espagnole, assure vouloir entraver le transfert du Brésilien… Et pas seulement en envoyant une plainte contre le PSG.

Dans des propos tout bonnement hallucinant, le dirigeant espagnol s’explique : « Non, nous n’accepterons pas l’argent d’un club comme le PSG, qui ne fait pas partie de la Liga mais veut y exercer un droit, d’autant plus que ce club enfreint des règles et des lois. A savoir les règles de l’UEFA et le fair-play financier et les lois de l’Union Européenne et de la concurrence en Suisse. Ce serait une contradiction d’accepter le paiement. Si le PSG arrive avec l’argent de la clause, nous ne l’accepterons pas ».

« Le PSG est un exemple clair de dopage financier »

Très offensif contre le PSG qu’il taxe de « concurrence déloyale », Javier Tebas n’a pas renoncé aux plaintes qu’il compte déposer pour autant : « Le PSG est un exemple clair de dopage financier, de club-Etat. Les comptes du PSG montrent que le club encaisse plus de revenus commerciaux que le Real Madrid ou Manchester United, donc que la valeur de la marque est plus élevée que ces deux clubs. Eh bien, c’est quelque chose d’impossible ». L’intéressé assure par ailleurs que ce n’est pas à cause de la notoriété de Neymar et du préjudice pour la Liga qu’il se bat mais pour d’autres valeurs :  « C’est un grand joueur, mais je pense honnêtement que La Liga est au-dessus de Neymar. Avec tout le respect que j’ai pour lui, je serais plus inquiet si nous parlions de Messi ou Cristiano Ronaldo.»

Un bel exemple d’interventionnisme douteux, qui prouve - si besoin en est de le faire – que la Liga n’apprécie les gros transferts que quand ses clubs sont dans la position du chasseur. Reste à savoir la légalité d’une telle démarche de Javier Tebas…

Arnaud Carond