Chaque lundi, Denis Balbir décrypte l'actualité de la Ligue 1. Deuxième volet du jour qui concerne cette fois-ci la bonne passe du FC Nantes, vainqueur de Montpellier et désormais 7ème du classement.
« En battant Montpellier (2-0), le FC Nantes a enchaîné un quatrième succès sur ses cinq derniers matchs et s’est placé en première moitié de tableau. Pourtant, face au MHSC, il y avait pas mal d’absents importants comme Jean-Charles Castelletto, Douglas Augusto ou encore Mostafa Mohamed. Cela montre que le FC Nantes version Aristouy est avant tout un vrai collectif. C’est aussi la preuve que le club a su prendre le bon virage cet été après une saison 2022-23 très compliquée qui a failli se solder par une relégation.
Aujourd’hui, le puzzle nantais est en train de bien s’imbriquer. La confiance est revenue. Mostafa Mohamed a montré la voie en début de saison quand l’équipe balbutiait encore son football. L’Egyptien purge sa suspension, d’autres prennent sa suite naturellement. Il n’y a qu’à voir le match de Florent Mollet, qui était l’ombre de lui-même depuis son arrivée et qui a sorti une très grosse prestation pour lancer les Canaris dimanche contre son ancien club de Montpellier. A Nantes, le succès appelle le succès. Les Nantais pourraient bien jouer les trouble-fêtes cette saison. C’est bien la preuve que quelques petits détails mis bout à bout peuvent changer le cours d’une saison.
Quand on regarde Nantes jouer ces dernières semaines, on se dit que ça fait partie des très belles équipes à suivre. Cela met un coup de frais à ce championnat. C’est plaisant ! En plus, on assiste même à quelques renaissances comme celle de Kader Bamba, rentré en jeu et auteur de son premier but à la Beaujoire depuis deux ans et après deux prêts en Ligue 2 (Amiens, ASSE). Son passage en deuxième division l’a bonifié et je lui souhaite vraiment de pouvoir enchaîner et prouver qu’il est à la hauteur pour Nantes sur la durée.
Contre Montpellier, l’unique point noir c’est la sortie sous les sifflets de Moussa Sissoko, auteur d’un match pourtant correct mais pris en grippe par ses supporters. C’est un désamour qui est cruel mais qu’on peut comprendre. Sissoko est arrivé avec une étiquette et un CV incroyable. Il devait porter cette équipe et, au lieu de la porter, il a symbolisé le naufrage de l’an passé. Aujourd’hui, il joue moins mais le public n’a pas oublié. Maintenant Moussa Sissoko a l’expérience pour passer outre et prouver aux fans nantais qu’ils se trompent… »
Denis Balbir est content pour le FC Nantes, qui se redresse dans cette Ligue 1 et qui reste sur un succès probant contre Montpellier. A l'inverse de l'OL, les Canaris sont dans une dynamique vertueuse qui pourrait ne pas s'arrêter de si tôt.
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