par La rédaction

Lens - INFO BUT! Les plans de reprise en questions

C’est un fait, le Crédit Agricole souhaite se désengager du Racing.

Le processus de cession est enclenché et devrait aboutir avant le 31 mai. “But! Lens” a enquêté et vous révèle les dessous d’un dossier qui pourrait changer l’avenir du RCL. Extrait.

Y a-t-il des repreneurs ?

La seule chose que l’on sache, c’est qu’ils sont deux ! Deux sociétés étrangères, non industrielles, suffisamment solides pour éponger des déficits et donner des perspectives au club. De qui s’agit-il ? On a beau se retourner et regarder autour de soi, pas évident de donner une réponse à cette question. Toutefois, ils existent et c’est tout ce qui compte ! D’autres groupes se sont manifestés mais le Crédit Agricole n’a pas donné suite. Pour reprendre le RC Lens, il faut un minimum de garanties. Comme le dit Michel Farroux (directeur adjoint du Crédit Agricole), “la banque ne peut pas faire n’importe quoi”. Comme on les comprend ! Le football à Lens est une affaire trop sérieuse pour être prise à la légère !

De qui peut-il s’agir ?

Les noms de ces deux groupes ne sont pas connus par discrétion. Les affaires ne peuvent supporter les fuites, il n’y aura donc aucun mot de la part de Luc Dayan et des représentants du Crédit Agricole sur l’identité des groupes intéressés. Certains fantasmes avancent des hypothèses, elles sont pour l’instant farfelues. Dans un passé lointain, certains groupes se sont intéressés au Racing, comme les boissons énergétiques Red Bull. Ont-elles suivi cette idée ? Seul l’avenir le dira. Les deux groupes sont donc étrangers… Il ne devrait pas s’agir de Toyota puisque le repreneur ne serait pas un industriel. Le nom de Décathlon a également été cité mais cette société est française… Une chose est sûre, il s’agira d’une grosse boîte car il faut avoir les reins solides pour tenir à bouts de bras une boutique de plus de 120 salariés!

A quel tarif sera conclue la vente ?

D’abord, est-ce certain que le club sera vendu ? Après tout, la possibilité d’une cession sans contre-partie financière existe… Dans le monde des affaires, rien n’est simple et toutes les éventualités doivent être prises en compte. Reprendre le RC Lens, ce n’est pas qu’en prendre la direction, c’est assumer les pertes éventuelles, lui offrir de nouvelles perspectives. Avant de signer, les postulants peuvent faire des propositions, prendre des engagements, faire des promesses. Mais rien ne les oblige à les tenir sur le long terme. Tout le monde a encore en mémoire l’affaire Samsonite à Hénin-Beaumont : l’usine de valises devait se transformer en fabrique de panneaux solaires. Mais aucun n’en est jamais sorti…

Le Crédit Agricole joue son image dans cette cession. S’il se trompe, il risque de s’attirer les foudres de nombre de ses clients et de se voir accoler une mauvaise image pour des années… Le repreneur doit donc avoir les reins solides et durer au-delà de douze mois. Parce que personne ne souhaite au Racing un sort identique à celui de Strasbourg ou Grenoble. Dans ces deux cas, l’idée d’un sauvetage a été espérée, presque validée. Mais l’autre Racing comme le GF38 évoluent aujourd’hui en CFA et ils mettront des années à s’en remettre… Reims, promu en L1 cette saison, a mis 30 ans à se remettre de déboires financiers.

Pascal GUISLAIN, à Lens.

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C’est un fait, le Crédit Agricole souhaite se désengager du Racing. Le processus de cession est enclenché et devrait aboutir avant le 31 mai.

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