par La rédaction

Stade Brestois – EXCLU Les stigmates de la relégation

L’été fut chargé pour les dirigeants brestois, contraints d’assumer les conséquences sportives, financières et humaines de la relégation en L2.

Un nouveau cap est fixé, mais l’équilibre reste fragile. Tour d’horizon en compagnie de Michel Bucquet, le manager général du club.

L’automne est arrivé et le Stade Brestois 29 semble voguer en eaux plus calmes que lors des huit mois écoulés. Le plus dur est fait, pense-t-on. Au-delà des apparences, pourtant, le remue-méninge est toujours de rigueur. En effet, les stigmates de la saison dernière n’ont pas complètement disparu, il convient de rester vigilant sur le rétablissement du patient finistérien.“C’est une période de transition, prévient Michel Bucquet, le manager général des Rouge et Blanc. On a encore pas mal de dossiers à régler avant de pouvoir affirmer que tout va bien.” Et ce dans plusieurs domaines.

Procédons par ordre : la priorité, une fois actée la descente en Ligue 2, était clairement financière. Beaucoup de décisions s’imposaient pour ne pas mettre en péril l’avenir du club tout entier. Elles n’étaient pas faciles à prendre. “Il a fallu bien analyser la situation en amont, explique Michel Bucquet. Surtout à partir du moment où la sanction de la DNCG est tombée.” Un encadrement de la masse salariale qui a eu un gros impact sur le marché des transferts. “C’était un peu la double peine, juge le dirigeant brestois. Non seulement on devait trouver des solutions pour faire partir des joueurs sous contrat mais, en plus, on ne pouvait pas faire venir énormément de recrues. On n’a pas pu faire tout ce qu’on souhaitait, mais je pense qu’on s’en est bien sorti malgré tout.”

« On respirera mieux en juin prochain »

Autre volet d’ordre économique, la baisse de recettes directement liées à la relégation (droits TV, billetterie). Pour compenser, la Ligue prévoit une aide spécifique pour les clubs concernés (relativement modeste) ainsi que la possibilité de baisser de 20% les salaires des joueurs professionnels. Mais ce n’est pas suffisant. “Quand on est habitué au train de vie de l’élite et qu’on voit son budget diminuer de moitié, au début ça fait peur. C’est également compliqué pour Nancy et Troyes.” D’autant que des investissements s’avèrent nécessaires, notamment en matière d’infrastructures. Les terrains de Pen Helen ont été refaits cet été (enfin), la pelouse du stade Francis-Le Blé aussi, en attendant d’autres travaux courant 2014.

“Financièrement, on respirera mieux en juin prochain, car 17 joueurs seront libres, annonce Michel Bucquet. D’ici là, on va devoir se serrer les coudes. Ici, on n’a pas de pétrole ou d’émir pour subvenir à nos besoins.” Un autre monde, plus terre à terre.

Anthony BERTHOU, à Brest.

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L’été fut chargé pour les dirigeants brestois, contraints d’assumer les conséquences sportives, financières et humaines de la relégation en L2.

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