par Alexandre Corboz

Copa America : 5 bonnes raisons de mater le Pérou

On ne dirait pas comme ça mais la Blanquirroja a deux Copa America à son actif, la dernière en 1975.

Sur les deux dernières éditions, « Los Incas » ont brillé. Jamais deux sans trois ? On vous propose cinq bonnes raisons de s’attarder sur la 48ème nation mondiale :

Parce qu’ils sont sur deux podiums d’affilés

Les Péruviens se transcendent tant qu’ils restent proches de leur terre. Cela fait deux Copa America qu’ils réussissent avec brio. En 2011, c’est une équipe mené par Sergio Markarian qui échoue aux portes de la finale (3e). En 2015, los Incas menés cette fois par Ricardo Gareca perdent contre le tenant du titre et organisateur, le Chili (encore une 3ème place). Jamais vraiment attendu, le Pérou répond toujours présent… Et prodigue un jeu assez sympa et ouvert.

Parce que c’est une équipe de terroir

Sur ses 23 joueurs, le Pérou affiche 17 évoluant en Amérique latine. Sur tous ceux-là, ils sont même 15 à évoluer dans leur championnat domestique (dont six à l’Universitario, champion de la saison régulière). Si eux se connaissent très bien, nous un peu moins. Sur la route des Incas, vous ne vous retourneriez sur aucun d’eux à part peut-être leur star, Paolo Guerrero. Peut-être avez-vous vu le petit Yotun de Malmö face au PSG ? Peut-être que les quelques mordus français de Liga Sagres connaissent le défenseur Rodriguez (Rio Ave). Si vous aimez les frites belges, il est possible d’être tombé sur Benavente une fois, le milieu de Charleroi. Sinon le reste, vous les découvrirez cet été.

Pour voir la relève des Incas

25 ans de moyenne d’âge c’est très peu. Surtout que 7 joueurs ont moins de 23 ans. Abram, Flores, Tapia, Polo, Da Silva, Araujo, Benavente. Ricardo Gareca a le mérite de tenter le pari fou d’amener ces minots à une grande compétition internationale.  Fini les Pizarro, Vargas ou encore Farfan… Place à l’avenir avec, on l’espère, une génération dorée née dans un pays où l’on travaille pour chercher des pépites.

Parce qu’il reste « una estrella vieja »

Oui, il reste une vieille star qui restera à jamais un personnage mythique de l’Estadio Nacional. Il s’agit du serial buteurs Paolo Guerrero. Le joueur de Flamengo est le meilleur buteur de la Blancirroja avec 27 buts en 70 sélections. Il vient tout droit du centre de formation du Bayern Munich et a connu des belles années dans ce club, puis à Hambourg, avant de s’exiler au Brésil. Il sera bien évidemment très attendu contre la Seleçao.

Pour le plaisir d’un 2ème « el flaco »

En France, nous sommes habitués à entendre « El flaco » en parlant de Javier Pastore. Mais dans le monde du football, il n’est pas le seul argentin à être maigrichon. Il y en a un autre, et c’est le sélectionneur du Pérou, Ricardo Gareca. Lui-même qui a privé le joueur parisien d’un titre en Argentine avec son club du Vélez Sarsfield en 2009. Gareca, c’est quand même trois titres de première division argentine et une force de caractère qu’il transmet à ses joueurs. Et quand on a joué à Boca et River dans une même carrière, du caractère on en a. Ce ne serait pas plutôt « El loco » ?

Le calendrier du Pérou :

Le 05/06, à 1h30 du matin, au CenturyLink Field (Seattle), Haïti - Pérou

Le 09/06, à 4h du matin, à l’University of Phoenix Stadium (Glendale), Equateur – Pérou

Le 13/06, à 2h30 du matin, au Gillette Stadium (Foxborough), Brésil - Pérou

John Bourgeois (avec A.C)

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Pour résumer

On ne dirait pas comme ça mais la Blanquirroja a deux Copa America à son actif, la dernière en 1975.

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