FC Barcelone : la presse catalane pourrit l'arbitre après la défaite en Supercoupe

Velasco. La Catalogne crie au scandale.

"Nous avons évolué à un bon niveau, mais la finale a pris fin avec l'expulsion de Piqué. L'arbitrage ? Je ne parle jamais des arbitres et je ne vais pas le faire non plus aujourd'hui." Tels ont été les propos de l'entraîneur du FC Barcelone Luis Enrique après le match nul de son équipe face à l'Athletic Bilbao (1-1) hier soir en finale retour de la Supercoupe d'Espagne. Un résultat synonyme de trophée pour le club basque, large vainqueur à l'aller (4-0).

Un arbitrage "catastrophique et tendancieux" selon Mundo Deportivo

L'attitude digne du technicien tranche avec celle des médias catalan. Chaque quotidien fait ce mardi le procès de l'arbitre Carlos Velasco Carballo, "coupable" d'avoir exclu Gerard Piqué peu avant l'heure de jeu après que l'international espagnol a contesté un hors-jeu auprès du juge de ligne. Mundo Deportivo tire à boulets rouges sur l'homme en noir : "Le comportement de Velasco a été si mesquin que, dans les dernières minutes, et pour dissimuler le fait qu'il avait gâché la finale, il a expulsé Kike Sola. Son attitude catastrophique et tendancieuse a beaucoup conditionné le match."

Le quotidien Sport, de son côté, dresse la liste des erreurs commises par le directeur de jeu au cours de la rencontre. Y figurent l'expulsion de Piqué, donc, mais aussi le carton jaune adressé à Pedro, lequel voulait récupérer le ballon pour engager plus vite après l'ouverture du score de Messi, ou encore sa trop grande clémence à l'égard du buteur de l'Athletic Bilbao Aritz Aduriz, qui avait menacé le portier catalan Claudio Bravo quelques minutes avant d'égaliser et aurait mérité, sur cette action, un second carton jaune.

Une polémique qui masque les vrais problèmes du Barça

Sport rappelle également que Velasco avait déjà exclu Piqué en mars 2012 lors d'une rencontre de championnat d'Espagne face au même adversaire. L’international espagnol avait alors accusé l'homme au sifflet d'avoir prémédité son geste, des allégations dont ce dernier aurait voulu se venger hier soir.

Autant de griefs qui ne doivent pas masquer les difficultés réelles du FC Barcelone en ce début de saison : les hommes de Luis Enrique paraissent plus dépendants que jamais des inspirations de leur leader Lionel Messi et encaissent beaucoup trop de buts.