par Alexandre Corboz

FC Barcelone : pourquoi Luis Enrique a déjà gagné le titre d’entraîneur FIFA de l’année

On connait depuis ce début d’après-midi, tous les finalistes pour les récompenses de l’année 2015 à la FIFA.

On connait depuis ce début d’après-midi, tous les finalistes pour les récompenses de l’année 2015 à la FIFA. Pour le titre de meilleur entraîneur de l’année, ils ne sont plus que trois : Luis Enrique (FC Barcelone), Pep Guardiola (Bayern Munich) et Jorge Sampaoli (Chili). Un trophée qui ne peut pas échapper au coach du Barça. Voici pourquoi :

1/ Il a tout gagné

Pour les sélectionneurs de tous les pays du monde, comme pour les capitaines ou les joueurs, ce qui compte le plus, c’est le palmarès. Or, si l’on excepte la Supercoupe d’Espagne, Luis Enrique a tout gagné : un triplé retentissant Liga – Coupe du Roi – Ligue des Champions ainsi que la Supercoupe d’Europe… En attendant le Mondial des Clubs fin décembre ? L’argument du palmarès plaide pour lui devant un Pep Guardiola seulement vainqueur du championnat allemand et un Jorge Sampaoli dont le principal fait d’armes est d’avoir emmené le Chili sur le toit de sa Copa America.

2/ Il a explosé Pep Guardiola

Si Pep Guardiola est nommé, c’est essentiellement pour l’image qu’il renvoie et le fait qu’il a contribué à faire rouler son Bayern sur la Bundesliga avec en prime une défense béton (18 buts encaissés). Mais son équipe et son organisation tactique si parfaite ont volé en éclat en demi-finale de la Ligue des Champions face au Barça de Luis Enrique (3-0, 2-3). Au Camp Nou, le Munich de Guardiola a fait illusion trois quart du temps … Avant d’exploser en vol sur la fin. Certains diront que seul le talent de Lionel Messi a joué que le rôle de Luis Enrique est mineur. D’autres qu’à effectif quasiment égaux, l’ancien coach du Celta Vigo a su mieux gérer son affrontement.

3/ Jorge Sampao… qui ?

L’architecte du Chili et discipline de Marcelo Bielsa est bien évidemment un entraîneur très intéressant, apprécié des puristes pour la qualité de jeu prodigué par sa Roja à la Coupe du Monde 2014 et lors de la dernière Copa América. Mais le rayonnement de Jorge Sampaoli, quoi qu’on en dise, est surtout sud-américain. Il n’a jamais rien prouvé dans un club. Jamais rien prouvé à l’échelon européen. Sans doute un peu tendre pour concurrencer les deux autres même s’il a les faveurs du continent américain.

A.C

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Pour résumer

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