Ce mercredi matin, les médias français et italiens sont longuement revenus sur l'arbitrage du Tchèque Pavel Kralovec hier soir à Turin lors du quart de finale aller de la Champions League Juventus-Monaco (1-0).
En cause, le pénalty accordé aux “Bianconeri” à la 57e minute pour une faute de Ricardo Carvalho sur Alvaro Morata, faute qui semblait en dehors de la surface. Mais aussi un accrochage entre Giorgio Chiellini et Anthony Martial dans la surface turinoise à la 39e qui aurait pu aboutir à un pénalty pour l'ASM.
“Une faute qui commence à l'extérieur et finit à l'intérieur, c'est pénalty”
Deux faits de match qui ont tourné à l'avantage des champions d'Italie et que l'ancien arbitre international Bruno Derrien a défendu dans les colonnes de “L'Equipe”. Concernant le pénalty accordé à la Juve :“La question se porte surtout sur le lieu de la faute. C'est à ce sujet, à mon avis, que l'arbitre central interroge son assistant. Dans l'esprit, c'est difficile de ne pas siffler, en direct. Après ralenti, on a l'impression qu'elle est à l'extérieur. Mais une faute qui commence à l'extérieur et finit à l'intérieur, c'est pénalty”. Pour ce qui est de l'accrochage Chiellini-Martial, Derrien est catégorique : “Il n'y a pas faute. Les deux joueurs sont au contact et aucun ne prend le dessus. Martial n'est pas devant Chiellini”. Qui a dit que les arbitres n'étaient pas solidaires entre eux ?Hier soir en quarts de finale aller de la Ligue des champions, l'ASM s'est inclinée contre la Juventus sur un pénalty généreux.
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